La Banque africaine de développement (Bad) et le géant de la technologie Intel ont formalisé leur coopération pour transformer l’écosystème numérique africain.
Selon un communiqué de presse, le partenariat vise à doter trois millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences en matière d’intelligence artificielle (Ia).
La même source renseigne que l’accord scellé lors des récentes Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Nairobi, au Kenya, l’accord contribuera à la création d’une masse critique d’Africains maîtrisant les compétences de la quatrième révolution industrielle (4Ir) afin d’accélérer la croissance et la productivité et de positionner les Africains comme contributeurs, et non comme simples consommateurs, de la 4Ir.
La formation permettra de relever les défis socio-économiques et de stimuler la productivité dans des secteurs clés pour la croissance tels que l’agriculture, la santé et l’éducation, perturbant ainsi les cycles de croissance traditionnels.
« Intel se réjouit de poursuivre sa collaboration avec les gouvernements africains pour rendre les technologies avancées telles que l’IA accessibles à tous, en faisant tomber les barrières liées à la géographie, au genre et à l’ethnicité, et en permettant une participation généralisée à l’économie numérique », a déclaré Bienvenu Agbokponto Soglo, directeur des Affaires gouvernementales pour l’Afrique et liaison Iga Cto d’Intel.
Le partenariat aidera également les pays africains, les communautés économiques régionales et les organisations continentales à élaborer des cadres politiques et réglementaires harmonisés en matière d’IA, de 5G, de Wi-Fi 6E, de données et de l’informatique en nuage.
Ousmane Fall, directeur par intérim du Développement industriel et commercial à la Banque africaine de développement, a souligné l’importance des compétences numériques pour la jeunesse africaine.
« Avec les progrès de la technologie numérique, notre monde évolue rapidement, tout comme notre jeunesse, qui devrait atteindre 830 millions d’individus d’ici à 2050. Pour développer des compétences à grande échelle et à la vitesse nécessaire, nous avons besoin de la coopération de tous », a-t-il affirmé.
« La Banque est ravie de collaborer avec Intel pour travailler à la réalisation de cet engagement commun. Ensemble, nous façonnons l’avenir numérique de l’Afrique et nous autonomisons notre jeunesse », a ajouté M. Fall.
JECOS