Succession de Johnny Hallyday : pourquoi David a renoncé à son héritage

PARIS, FRANCE - FEBRUARY 12: Johnny Hallyday receives an awards during "Les Victoires De La Musique" at Le Zenith on February 12, 2016 in Paris, France. (Photo by Toni Anne Barson/FilmMagic)

En février 2018, Laura Smet, la fille aînée de Johnny Hallyday, avait avoué ne pas être mentionnée sur le testament de son défunt père, au même titre que son frère, David Hallyday. Si cette dernière a finalement obtenu gain de cause auprès des tribunaux, David, lui, a renoncé à toucher quoi que ce soit.

Personne n’a pu passer à côté du conflit familial tant il a fait couler d’encre. Depuis le décès de Johnny Hallyday le 5 décembre 2017, la question de l’héritage du chanteur n’a cessé de faire parler. Comme le rappellent nos confrères de Voici, la fille aînée de la défunte star, Laura Smet, publiait dans Le Figaro, en février 2018, une lettre ouverte dans laquelle elle s’adressait à son père.

C’est à ce moment-là que la France et le monde entier ont appris qu’elle et son frère, David Hallyday, n’apparaissaient pas dans le testament de leur père et avaient, de fait, été déshérités.

À la suite de cette révélation, Laeticia Hallyday s’était défendue à la place de son ex-mari, affirmant que ce dernier n’avait pas mentionné ses deux aînés dans son testament pour protéger ses filles cadettes, Jade et Joy, «après avoir fait de nombreuses donations à ses enfants aînés de son vivant».

Après un passage devant les tribunaux, Laura Smet avait eu gain de cause et avait finalement obtenu un joli chèque ainsi que divers objets ayant appartenu au Taulier. David, lui, a renoncé à ses gains.

33 millions d’euros de dette fiscale
C’est dans son livre, Avocat du patron (parution le 3 juin prochain), que maître Jacques Verrecchia, l’avocat de Johnny pendant plus de vingt ans, dévoile tout. David Hallyday avait bel et bien obtenu quelque chose, au même titre que sa sœur, mais n’avait pas souhaité en bénéficier.

À l’époque, l’avocat du fils du rockeur avait assuré qu’il souhaitait protéger ses trois sœurs et «se consacrer totalement à sa famille, sa passion, la musique, ses futurs projets et deux causes qui lui sont chères depuis longtemps : la protection animale et celle environnementale».

Quelques années plus tard, maître Jacques Verrecchia revient sur ces dires et donne une tout autre version.

Selon lui, David Hallyday avait surtout refusé de toucher un quelconque héritage, qu’il soit financier ou patrimonial, «lorsque les dettes fiscales potentielles furent mises au jour publiquement pour tous les ayants droit». Pour information, cette lourde dette fiscale s’élevait, initialement, à 33 millions d’euros selon Laeticia Hallyday.

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