Une enquête a été ouverte et confiée au parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a confirmé une source proche de l’enquête.
Un détenu, incarcéré à la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône), s’est évadé après avoir voté, ce dimanche 9 juin, pour les élections européennes, a fait savoir une source pénitentiaire à l’AFP, confirmant une information du quotidien régional La Provence.
Le détenu « bénéficiait d’une permission de sortie encadrée » pour exercer son droit civique, a ajouté la source, qui précise qu’il s’est enfui « en sortant du bureau de vote, au moment de rentrer dans le véhicule » censé le ramener en prison.
Il était accompagné d’un conseiller d’insertion et de probation ainsi que d’un agent de surveillance pénitentiaire, selon le procureur de Tarascon Laurent Gumbau et le syndicat pénitentiaire FO Justice de la maison centrale d’Arles.
Le prisonnier « devait être libérable en 2026 et était reconnu pour son comportement calme »
L’homme avait été condamné à une première peine de trois ans pour trafic de stupéfiants par le tribunal de Montpellier puis à huit ans pour proxénétisme par le tribunal de Béziers, a indiqué le parquet à l’AFP.
Dans un communiqué diffusé dimanche, FO Justice Arles indique que le prisonnier « devait être libérable en 2026 et était reconnu pour son comportement calme ».
« Ce détenu avait déjà bénéficié de permissions de sortie sans incident, et rien ne laissait présager une telle évasion alors qu’il approchait de la fin de sa peine », assure le syndicat. L’enquête est confiée au parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône).
La prison d’Arles (Bouches-du-Rhône) ouverte en 1991 abrite notamment des condamnés à de longues peines ou présentant des risques.
afp