États-Unis. Kamala Harris « est une cinglée de la gauche radicale », attaque Trump

Le candidat républicain Donald Trump a qualifié mercredi la vice-présidente américaine Kamala Harris, qu’il va sûrement affronter à l’élection présidentielle de novembre, de « cinglée de la gauche radicale ». Il l’a notamment accusé d’être en faveur de l’« exécution de bébés » avec son programme sur l’avortement.

Le candidat républicain Donald Trump a qualifié mercredi la vice-présidente américaine Kamala Harris, qu’il va sûrement affronter à l’élection présidentielle de novembre, de « cinglée de la gauche radicale ».

« Elle va détruire notre pays », a assuré le milliardaire lors de son premier meeting de campagne depuis que Joe Biden a décidé d’abandonner la course à la Maison Blanche et que la quinquagénaire a remplacé le président démocrate au pied levé.

Présent en Caroline du Nord et arborant sa traditionnelle cravate rouge, Donald Trump n’a pas retenu le moindre coup contre la vice-présidente, qu’il a affublée d’un nouveau sobriquet : « Kamala la menteuse ».

En faveur de l’« exécution de bébés »
Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale probable à l’élection, Kamala Harris, d’être en faveur de l’« exécution de bébés » avec son programme sur l’avortement.

« Elle veut des avortements au huitième et au neuvième mois de la grossesse, jusqu’à la naissance et même après la naissance, l’exécution de bébés », a lancé le candidat républicain lors d’un meeting de campagne en Caroline du Nord.

Kamala Harris peut-elle battre Donald Trump ?

Le candidat républicain est revenu sur la décision de Joe Biden
Le candidat républicain est aussi revenu en longueur sur la décision de Joe Biden de renoncer à briguer un second mandat, accusant « les leaders du Parti démocrate » de l’avoir évincé d’une manière « très antidémocratique ».

« Maintenant, nous avons une nouvelle victime à battre », a-t-il affirmé, avant de critiquer le bilan de la vice-présidente, notamment en matière de politique étrangère ou d’immigration. « Si on commence à la battre, de 10 ou 15 points dans les sondages, vous pensez qu’ils vont nous envoyer un troisième candidat ? », a-t-il ensuite lancé.

Certains de ses partisans présents dans la foule arboraient un t-shirt commémorant l’instant où, après la tentative d’assassinat qui l’a visé, Donald Trump a levé le poing, l’oreille en sang, en signe de défi, le 13 juillet.

ouest-france

You may like