Bagarre juridique entre Sex Pistols autour de la bande son : Quelque chose de «pourri», Johnny

FILE - In this file photo dated Monday, July 14, 2008, John Lydon, left, and Steve Jones of British band the Sex Pistols perform during the Exit music festival in Novi Sad, Serbia. Former members of the Sex Pistols Guitarist Steve Jones and drummer Paul Cook, are suing singer Johnny Rotten for the right to use the band's songs in an upcoming television series "Pistol" about the anarchic punk icons, based on a memoir by Jones. (AP Photo/Darko Vojinovic, FILE)

Le guitariste Steve Jones et le batteur Paul Cook attaquent devant la Haute-Cour de Londres, le leader et chanteur du groupe, Johnny Rotten (John Lydon à l’état civil), car celui-ci s’oppose à l’utilisation de titres du groupe dans Pistol.

Réalisée par Danny Boyle (réalisateur de Trainspotting, Slumdog Millionnaire…), la série basée sur les mémoires de Steve Jones parues en 2016 – «Lonely Boy : Tales from a Sex Pistol» – doit sortir l’année prochaine. Johnny Rotten a indiqué qu’il ne cèderait que face à une décision de justice, et a décrit en avril dans les colonnes du Sunday Times la série comme «la m… la plus irrespectueuse» qu’il ait jamais subie. Selon l’avocat des deux demandeurs, Edmund Cullen, un accord conclu en 1998 par les membres du groupe prévoit que les décisions sur les licences doivent se faire «à la majorité».

La question est de savoir si Johnny Rotten viole cet accord ou si, comme il le soutient, les licences ne peuvent être accordées contre sa volonté, a exposé l’avocat. Dans ses conclusions écrites, l’avocat des demandeurs souligne que la procédure vise Johnny Rotten seul, dans la mesure où Glen Matlock, membre originel du groupe remplacé en 1977 par Sid Vicious, mort en 1979, et les ayants droit de ce dernier, soutiennent la position de ses clients. L’avocat de l’ex-leader du groupe, Mark Cunningham, fait valoir que son client considère que le livre, dont est adaptée la série le présente «sous une lumière hostile et peu flatteuse».

A l’appui de son propos, il cite un passage du livre de Steve Jones indiquant : «Quant à l’agaçant petit morveux à la structure osseuse remarquable qui en demande toujours plus… laissons Johnny Rotten en dehors de ça pour un moment, d’accord ? Il a eu son mot à dire plusieurs fois. Peut-être assez de fois. C’est mon tour maintenant». Formé en 1975, séparé en 1978, le groupe s’est depuis réuni à plusieurs reprises sur scène, la dernière fois en 2008. Le procès, qui porte sur des titres du seul album studio des Sex Pistols, «Never Mind The Bollocks», doit se poursuivre jusqu’à la semaine prochaine.

Source: algerie9

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