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La météo peu clémente de juin et juillet ainsi que les élections législatives anticipées ont retardé le début de la saison touristique dans certaines régions.

Soulagement chez les professionnels du tourisme. Après un début de saison estivale compliquée dans certaines régions, les vacanciers ont répondu présents en août: « Au global, l’été sera bon », assure sur BFMTV Sylvie Bergeret, directrice des opérations chez MKG Consulting, tout en concédant qu’il y a des « situations très contrastées, à la fois en termes de période et de localisation ».

La météo et les élections ont retardé la saison
« En termes de période, on a commencé par un mois de juin qui a été mauvais. Début juillet a aussi été mauvais pour trois raisons: il y avait les élections qui ont retardé les départs en vacances. On avait une météo qui n’était pas très favorable qui a limité les départs dans certaines régions. Et puis il y avait la préparation des Jeux olympiques qui a limité les déplacements », avec une fréquentation en baisse de « 25% » dans la capitale les jours précédant l’événement, poursuit Sylvie Bergeret.

Un constat globalement partagé par Dominique Spenlehauer, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) Bretagne: « Le mois de juin a été très moyen surtout à cause de la météo. Juillet on n’en parle même pas, la météo a été exécrable ». Au point que certains coins de la région ont enregistré une fréquentation en baisse de « 40% », assure-t-il.

Fort heureusement, « le beau temps est arrivé » début août. « Pour l’instant les trois premières semaines d’août sont bonnes. Je parlais avec des hôteliers hier qui me disaient qu’ils n’étaient pas loin des 100% de remplissage sur début août », se félicite Dominique Spenlehauer.

Un effet JO?
Il estime en revanche ne pas avoir spécialement bénéficié d’un « effet JO » avec des Parisiens qui seraient venus en Bretagne pour fuir l’événement. Au contraire de la Côte d’Azur « qui a bien fonctionné en juillet parce que la météo a été plus favorables et parce que les touristes étrangers qui n’allaient pas à Paris sont venus plus tôt », explique Sylvie Bergeret. Sans oublier « les événements forts » qui ont « favorisé l’attractivité de la région » comme l’arrivée du Tour de France à Nice et celle de la flamme olympique à Marseille.

Si Paris était moins fréquentée avant les Jeux, ce n’était pas le cas durant l’événement sportif.

Selon Choose Paris Region, les touristes étaient 20% plus nombreux en région parisienne du 24 au 27 juillet par rapport à la même période l’an passé. Ce sont surtout les établissements situés proches des sites de compétition qui en ont profité avec une « progression du taux d’occupation et du prix moyen assez conséquente », assure Sylvie Bergeret.

Et les images de la Ville Lumière qui ont ébloui le monde pendant la quinzaine olympique pourraient booster un peu plus le tourisme dans la capitale.

À moyen terme probablement. Mais peut-être aussi dès à présent, sachant qu’il y a de plus en plus de vacanciers « qui reportent leur séjour, qui ne prennent pas leurs vacances début août, mais de plus en plus fin août, voire au mois de septembre. Donc on pourrait voir un effet positif (des JO, NDLR) dès cette année », estime Sylvie Bergeret.

bmftv

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