Futur Premier ministre : Marine Tondelier accueille les ex-LFI aux Journées d’été des écologistes…

Mystère et Suspens•Revivez avec nous tous les rebondissements politiques de ce samedi 24 août 2024 alors que la France n’a toujours pas de nouveau Premier ministre et qu’Emmanuel Macron a reçu vendredi les chefs de partis à l’Elysée

_Les résultats des élections législatives ont envoyé un « message d’alternance » au camp présidentiel, mais ne sont « pas un désaveu complet » pour la macronie, a affirmé vendredi Emmanuel Macron aux responsables de son camp, selon plusieurs participants à un déjeuner à l’Elysée.

_Lucie Castets et le Nouveau Front populaire sont, eux, sortis « prêts » à « construire des coalitions » de leur rendez-vous à l’Élysée avec le chef de l’Etat, « lucide » mais toujours animé selon la gauche par la « tentation » de former son propre gouvernement, dans la foulée de ces consultations qui ont débuté vendredi.

_Quant à Laurent Wauquiez (LR), redevenu député, il a démissionné de la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes en application de la loi sur le non-cumul des mandats, a-t-on appris vendredi auprès de la Région. Sa démission entraîne celle de son exécutif : de nouvelles élections se dérouleront lors d’une assemblée plénière le 5 septembre, a fait savoir la Région.

Wauquiez a également assuré que les députés Les Républicains voteraient « immédiatement une motion de censure » contre un gouvernement comprenant des ministres de La France insoumise.

 

Marine Tondelier accueille les ex-LFI aux Journées d’été écologistes
Mis au ban de la France insoumise après les élections législatives, Clémentine Autain et François Ruffin n’ont pas seulement trouvé refuge dans le groupe écologiste à l’Assemblée, mais aussi aux Journées d’été du parti à Tours. Et c’est Marine Tondelier en personne qui les a accueillis.

Lucie Castets présente aux journées d’été de la France insoumise
Après l’Elysée et les journées écologistes, Lucie Castets était attendue ce samedi aux Amfis, les journées d’été de la France insoumise. Avec un slogan tout trouvé pour les militants.

Jean-Luc Mélenchon « met le camp Macron face à ses responsabilités », estime Marine Tondelier
La déclaration de Jean-Luc Mélenchon met le camp Macron face à ses responsabilités. Les écologistes attendent avec impatience la réponse des chefs des partis Renaissance, Horizons et Modem », a de son côté commenté auprès de l’AFP la patronne des écologistes, Marine Tondelier.

« On veut montrer qu’on garde la main. C’est nous qui posons les questions, c’est pas Macron », a expliqué pour sa part le député Hadrien Clouet, membre de la direction insoumise, à des journalistes.

Olivier Faure salue l’ouverture à un gouvernement sans LFI proposée par Mélenchon
Après l’interview de Jean-Luc Mélenchon, de nombreux élus de gauche ont salué l’esprit d’ouverture du leader insoumis, qui a demandé au camp macroniste et à la droite s’ils étaient prêts à ne pas censurer un gouvernement du NFP sans ministre LFI.

 

Jean-Luc Mélenchon veut savoir si le camp macroniste censurerait un gouvernement NFP sans LFI
Jean-Luc Mélenchon a interpellé samedi les dirigeants du camp d’Emmanuel Macron et de la droite, leur demandant s’ils censureraient un gouvernement dirigé par Lucie Castets ne comportant pas de ministre insoumis, ligne rouge exposée par les macronistes et la droite vendredi à l’Élysée.

Invité de TF1, il s’est adressé « aux chefs des trois partis macronistes et de la droite: le gouvernement de Lucie Castets, s’il ne comportait aucun ministre insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure et à lui permettre d’appliquer le programme pour lequel nous sommes arrivés en tête des élections législatives ? ». « Si vous nous répondez non, on dira que les ministres insoumis, en fait, c’est un prétexte, c’est du programme dont vous ne voulez pas », a-t-il ajouté.

Jean-Luc Mélenchon dénonce un « intolérable crime » à la Grande-Motte
Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé sur X samedi un « intolérable crime », après l’incendie et l’explosion survenus samedi devant la synagogue de La Grande-Motte. « L’antisémitisme grandit en France et il vient encore de frapper à la Grande-Motte. Les auteurs de cet acte doivent être identifiés et punis. Solidarité avec nos compatriotes juifs », a de son côté réagi le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

Gabriel Attal et Gérald Darmanin en déplacement à la Grande-Motte
Le Premier ministre Gabriel Attal se rendra samedi après-midi avec Gérald Darmanin à la synagogue de la Grande-Motte après l’incendie de véhicules suivi d’une explosion, un acte « manifestement criminel » selon le ministre de l’Intérieur, survenu samedi devant ce lieu de culte. Le maire de la ville, Stéphan Rossignol, a indiqué à l’AFP qu’un policier municipal venu sur les lieux de l’incendie avait été blessé, sans plus d’indications sur son état de santé.

Lundi soir ? Mercredi ? Après un deuxième round ? Quand Emmanuel Macron choisira-t-il ?
Selon un participant du NFP à la réunion d’hier, Emmanuel Macron se donnerait jusqu’à mercredi pour nommer un Premier ministre, soit juste avant le début des Jeux paralympiques. « Il se réserve le droit de revenir vers nous », précise cette source à nos confrères de France Info. Mais selon d’autres participants, il pourrait s’exprimer dès « lundi soir ». Hier, des échos évoquaient plutôt une deuxième salve de rendez-vous si cette séquence était infructueuse.

Idée mode

Et si la gauche apportait un peu de couleur en politique ?

Un Premier ministre LR ? Macron a évoqué des noms…
Devant les représentants de LR vendredi, Emmanuel Macron a glissé quelques exemples de prétendants possibles pour Matignon issus de leurs rangs, selon une source interne au parti : ceux des présidents de régions Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, ou encore du maire de Cannes David Lisnard.

Des noms qui en rejoignent d’autres qui circulent ces derniers temps, comme Jean-Louis Borloo (centre-droit) et l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve. Une partie de la droite serait favorable à une alliance. Mais si LR a esquissé une main tendue en présentant un pacte législatif aux convergences évidentes avec le pacte d’action de Gabriel Attal, ses dirigeants ont exclu toute coalition.

Jean-Luc Mélenchon s’en prend à « l’autocrate » Macron
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dénoncé vendredi lors des universités d’été de LFI les « agressions » d’Emmanuel Macron, accusé d’être un « autocrate » alors qu’il n’a pas nommé de Premier ministre, plus d’un mois après la démission de Gabriel Attal. Pour son grand discours de la rentrée politique des Insoumis, à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme, Jean-Luc Mélenchon a dépeint le président de la République comme un homme « autoritaire » qui « offense tous les Français ».

« Le président est devenu le Premier ministre.

Encore une agression. Il réunit des ministres sans le Premier ministre, ce n’est pas dans la Constitution », a accusé le triple candidat à la présidentielle, en reprochant également à Emmanuel Macron de ne pas respecter « le résultat du suffrage universel » et de « ne pas nommer de Premier ministre ».

Emmanuel Macron « s’est comporté comme un sélectionneur », tacle Lucie Castets
Emmanuel Macron « a semblé prendre acte du fait que les Français avaient demandé un changement de cap politique » et c’est « un immense progrès », a déclaré Lucie Castets vendredi soir à Montpellier lors de la rentrée politique du PCF, après avoir rencontré le chef de l’Etat. « Néanmoins, le président s’est plutôt présenté non pas comme un arbitre des institutions, comme le prévoit la Constitution de notre beau pays, mais comme un sélectionneur » et il « semble vouloir composer lui-même son gouvernement », a-t-elle ajouté.

François Bayrou ne veut pas de LFI au gouvernement
D’Édouard Philippe à François Bayrou en passant par Gabriel Attal, de nombreux soutiens d’Emmanuel Macron ont fait valoir qu’ils censureraient un gouvernement comprenant des ministres LFI. « Pour l’immense majorité des parlementaires qui se sont exprimés, un gouvernement avec le programme du NFP, c’est-à-dire de LFI, et des ministres de LFI, c’est impossible », a déclaré le président du MoDem, François Bayrou.

Bonjour et bienvenue sur ce live…
… consacrée à la longue attente politique de l’été. Souvent décrit comme un « procrastinateur », y compris par ses propres soutiens, Emmanuel Macron continue d’étendre le calendrier. Il a fini, le 16 juillet, par accepter la démission du gouvernement de Gabriel Attal, resté en place pour la gestion des affaires courantes. Mais depuis rien.

Pas de nouveau Premier ministre.

Seule une date a été annoncée la semaine dernière : ce 23 août, jour durant lequel le chef de l’Etat a reçu les chefs de partis et de groupes parlementaires à l’Elysée. Pour ne rien louper de l’actu politique, restez connectés avec nous.

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