Souvent présenté comme hostile aux joueurs, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), serait en réalité aux petits soins pour les Lions Indomptables.
Décrit par ses détracteurs comme minimisant les intérêts des joueurs au profit de sa personne, Samuel Eto’o n’hésiterait pas en réalité à donner de sa personne pour les Lions Indomptables.
C’est ce qu’a révélé Roger Milla, récemment de passage sur la radio locale RSI.
L’occasion pour la légende camerounaise au poste d’attaquant de démentir les multiples accusations qui pèsent ainsi sur la star, qui n’aurait pas hésité à réaliser des sacrifices, notamment financiers, pour les joueurs.
« Moi, j’ai souvent assisté aux réunions entre le président et ces joueurs-là. Tout ce que ces joueurs ont demandé au président de la fédération, il le leur a donné.
Il a même souvent bousculé ses propres comptes pour donner à ses joueurs », a assuré le quart de finaliste de la Coupe du monde 1990.
🔴 Roger Milla : « Moi, j’ai souvent assisté aux réunions entre le président et ces joueurs-là. Tout ce que ces joueurs ont demandé au président de la fédération, il le leur a donné. Il a même souvent bousculé ses propres comptes pour donner à ses joueurs. » 🇨🇲🦁
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— AllezLesLions (@AllezLesLions) September 15, 2024
Milla à fond derrière Eto’o
Cette sortie prend à contrepied la position de plusieurs Lions Indomptables, et notamment du capitaine Vincent Aboubakar et d’autres cadres à l’instar du gardien André Onana, dont la relation avec Eto’o est passée du froid au polaire ces derniers mois. Le choix de l’hôtel réservé par le ministère des Sports au détriment de celui de la Fecafoot en marge du match contre la Namibie à Garoua en est la parfaite illustration.
Alors qu’il estime que l’ex-Barcelonais fait l’objet d’une véritable chasse à l’homme, Milla a pour rappel signifié aux anti-Eto’o d’arrêter de lui mettre les bâtons dans les roues.
« C’est vrai qu’il (Eto’o) a son caractère, mais on doit l’accepter comme il est. Il a gagné l’amour des Camerounais sur le terrain. Pourquoi autant d’acharnement, il faut le laisser travailler », avait-il déclaré.
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