Les banques multilatérales de développement ont récemment annoncé un engagement de taille pour soutenir la lutte contre le changement climatique dans les pays à faible et moyen revenu. Selon une déclaration du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ce soutien se traduira par un financement climatique annuel de 120 milliards de dollars d’ici à 2030. À cela s’ajouteront 65 milliards de dollars supplémentaires qui seront mobilisés grâce à des partenariats avec le secteur privé.
Lors d’une conférence de presse à Bakou, en Azerbaïdjan, à l’occasion de la 29e Conférence des parties (COP 29), António Guterres a souligné que cette initiative vise à soutenir les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique. Ces financements auront un rôle crucial pour accélérer la transition énergétique et promouvoir des solutions climatiques durables.
Guterres a précisé que ces engagements incluent également des prévisions de croissance, avec un potentiel d’augmentation des financements d’ici à 2035, si des mesures sont prises pour renforcer ces investissements dans le futur. Cette initiative représente une avancée majeure pour l’engagement mondial en matière de financement climatique, un aspect fondamental de l’action climatique à l’échelle mondiale.
La COP 29, qui se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre 2024, met cette année l’accent sur l’un des piliers essentiels pour une action climatique mondiale réussie : le financement. Le Pacte pour l’avenir des Nations unies, qui a été adopté lors de cette conférence, contient des engagements clés pour garantir un accès élargi au financement climatique. Ce pacte appelle également à des actions climatiques plus ambitieuses et à des engagements renforcés de la part des États et des institutions financières internationales.
António Guterres a salué l’engagement et la capacité d’apprentissage des banques multilatérales de développement, soulignant qu’elles jouent un rôle essentiel pour soutenir les pays en développement dans leurs efforts pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ses impacts.
En outre, Guterres a évoqué la demande croissante de coopération de la part de la présidence de la COP 29, qui cherche à obtenir un consensus sur les mesures liées aux marchés du carbone et à la mise en œuvre des plans climatiques que certains pays ont déjà commencés à annoncer.
Le secrétaire général des Nations unies a réaffirmé que chaque pays doit intensifier ses efforts, accélérer la mise en œuvre de ses engagements et honorer ses promesses climatiques.
Il a insisté sur l’urgence de la situation climatique, affirmant que les besoins en financement et en actions climatiques sont cruciaux pour éviter des impacts environnementaux irréversibles. Selon lui, « le temps presse », et les récompenses d’un tel engagement sont immenses, tant pour la planète que pour les populations vulnérables aux effets du changement climatique.
CLIMAT