L’humoriste Pierre Palmade a été condamné à deux ans de prison ferme le jeudi 21 novembre 2024, plus précisément pour « blessures involontaires », un verdict aggravé par son état sous l’emprise de drogue au moment du drame.
L’attitude de Pierre Palmade lors de son procès le 21 novembre a interpellé, c’est en tout cas ce que raconte la journaliste du Figaro Esther Paoli sur le plateau de Quotidien le 22 novembre. Les victimes ont relaté l’ampleur des séquelles laissées par cet accident remontant au 10 février 2023. Parmi elles, Mila, enceinte de six mois au moment des faits, a perdu son bébé. Témoignant avec une émotion palpable, elle a partagé son traumatisme et la peur qui l’a rongée lors de sa seconde grossesse. Pendant ce récit poignant, l’humoriste semblait ailleurs. « Elle, elle était devant, et lui, il était à droite entre ses deux avocats.
Et il avait l’air un peu hagard, il ne réagissait pas vraiment, il semblait un petit peu perdu », a confié Esther Paoli.
L’observation de la journaliste souligne un paradoxe troublant. Alors que Pierre Palmade paraissait figé, presque absent, pendant le témoignage de Mila, son comportement a radicalement changé lorsqu’il a pris la parole. « Quand il a pris la parole, soudain il a retrouvé de l’aplomb, il se défendait très bien, il s’exprimait très bien, donc il y avait un peu un paradoxe entre ces deux Pierre Palmade, celui qui s’exprime, et celui qui semblait complètement prisonnier de lui-même avant », a-t-elle analysé.
Quelle sera la suite pour Pierre Palmade ?
Cet écart marqué entre les paroles et l’attitude de l’humoriste peut interroger. Mais au-delà de son attitude, une question persiste : Pierre Palmade fera-t-il réellement ses deux ans de prison ferme ? Selon Sonia Kemel, avocate et invitée sur BFMTV le jeudi 21 novembre, des remises de peine sont probables, en fonction de son comportement en détention et de sa soumission aux soins nécessaires.
Il pourrait bénéficier d’une réduction à mi-peine, voire aux trois quarts, expliquait-elle, ajoutant qu’un aménagement de peine, avec un bracelet électronique ou un placement en centre de semi-liberté, pourrait également être envisagé.
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