Alors que le gouvernement de Michel Barnier risque d’être renversé par une motion de censure ce mercredi, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Lucie Castets, se dit « préparée à gouverner » si Emmanuel Macron lui propose Matignon.
Une candidature toujours d’actualité? Lucie Castets affirme ce mardi 3 décembre sur Franceinfo être « préparée à gouverner avec les forces du Nouveau Front populaire et avec des responsables de la société civile qui ont beaucoup à apporter en termes de réflexion sur la politique publique à mener ».
Elle assure toutefois ne pas vouloir à tout prix succéder à Michel Barnier. « S’il apparaît qu’une personne est plus adaptée et dans une meilleure position pour jouer ce rôle de Première ministre, je n’en ferai pas une question personnelle », a-t-elle souligné.
Elle répète toutefois que si le président « souhaite respecter l’esprit des institutions », il doit se « tourner vers le Nouveau Front populaire qui a obtenu les meilleurs scores aux élections législatives et a désormais une majorité relative ».
Ultérieurement, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, avait estimé qu’il ne resterait que « deux choix au président de la République » en cas de censure du gouvernement de Michel Barnier: « nommer Lucie Castets (…) ou alors s’en aller ».
La députée du Val-de-Marne avait ainsi rappelé que l’ancienne directrice financière de la mairie de Paris reste la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.
Le chef de l’État « ne voit pas la solution à gauche »
Comme l’a appris BFMTV de sources concordantes, le chef de l’État a entrepris, dès la semaine dernière, de tester des noms pour succéder à Michel Barnier à Matignon. Il a notamment organisé des rendez-vous physiques et téléphoniques avec différents interlocuteurs. Mais Emmanuel Macron ne penche pas vers une hypothèse de nomination de Premier ministre de gauche, capable de garder les Républicains au sein du socle commun gouvernemental.
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« Même Bernard Cazeneuve, je ne suis pas sûr que ça ne ferait pas perdre une partie de la Droite républicaine », estime ainsi une autre source, avant de préciser: « ça aurait peut-être pu marcher en septembre, là, j’en doute ». « Il ne voit pas la solution à gauche » confie un autre proche du chef de l’État à BFMTV.
BMFTV