Grèves SNCF: Flixbus augmente son offre de bus pour l’hiver

Les liaisons avec l’est de la France -Lyon, Grenoble, Annecy, Chambéry notamment- seront particulièrement renforcées alors que l’opérateur allemand affiche une demande en hausse de 10% à 15% par rapport à la même période de Noël 2023.

Flixbus a annoncé mardi augmenter de 30% son nombre de bus sur les routes françaises pour la fin d’année, anticipant « une demande plus forte que d’habitude » et « de potentiels mouvements de grève du secteur ferroviaire ».

L’opérateur allemand prévoit de passer d’une flotte de 270 véhicules à « près de 350 » à compter de vendredi et jusqu’au 6 janvier, déployant ainsi « son plus grand réseau en France en termes de kilomètres parcourus depuis son entrée sur le marché en 2015 », selon un communiqué de presse de l’entreprise. Les liaisons avec l’est de la France – Lyon, Grenoble, Annecy, Chambéry notamment – seront particulièrement renforcées.

Le dispositif de haute saison avancé de plusieurs jours
Flixbus affiche une demande en hausse de 10% à 15% par rapport à la même période de Noël 2023. « Les réservations pour le mois de décembre sont très encourageantes, ce qui nous a poussé à déployer un réseau exceptionnellement étendu en France », indique Pablo Pastega, vice-président de Flixbus pour l’Europe de l’Ouest, dans le communiqué.

« Les divers risques de grèves à la SNCF nous ont aussi incités à avancer notre dispositif de haute saison », habituellement lancé vers le 20 décembre, ajoute-t-il.
Tous les syndicats de la SNCF ont appelé les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre à 19h00 principalement pour réclamer un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF, mais aussi pour protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales.

L’ensemble des syndicats du groupe ferroviaire « appellent le gouvernement à convoquer sans tarder une réunion tripartite de négociation s’il veut éviter la grève » reconductible, alors qu’une première journée de mobilisation organisée le jeudi 28 novembre n’a été suivie que par un quart des cheminots.

AFP

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