Promouvoir la gestion durable des terres et la restauration des écosystèmes au Sahel : Un événement clé lors de la COP16 de la désertification

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), en partenariat avec l’Agence française de Développement (AFD), organise un événement parallèle majeur dans le cadre de la 16ème session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Cet événement se déroule à Riyad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024.

Son objectif principal est de promouvoir la gestion durable des terres et la restauration des écosystèmes dans la région du Sahel, une zone particulièrement vulnérable aux défis liés à la désertification, à la dégradation des terres et aux effets du changement climatique.

L’événement a attiré l’attention de nombreuses parties prenantes internationales, notamment des représentants gouvernementaux, des chercheurs, des décideurs politiques, des institutions financières et des acteurs de la société civile.

Un des points forts de l’événement a été l’accent mis sur l’intégration d’outils innovants, de pratiques participatives et de savoirs locaux dans la gestion durable des terres. Ces éléments sont considérés comme cruciaux pour restaurer les écosystèmes dégradés et renforcer la résilience des communautés face aux défis environnementaux.

Les discussions ont abordé plusieurs thématiques clés pour réussir la gestion des terres au Sahel.

Parmi celles-ci, la restauration des terres dégradées grâce à des approches intégrées a été un sujet central. L’adoption de pratiques durables et l’implication active des communautés locales ont été identifiées comme des facteurs essentiels pour garantir le succès à long terme de ces projets.

L’un des points majeurs a été la présentation de la comptabilité écosystémique, un outil innovant permettant d’évaluer et de valoriser les services écosystémiques.

Cette approche offre la possibilité d’intégrer la valeur des écosystèmes dans la planification nationale et dans la prise de décisions en matière de gestion des ressources naturelles, permettant ainsi de répondre aux enjeux du développement durable. La comptabilité écosystémique permet également de mieux comprendre l’impact des activités humaines sur les écosystèmes et d’ajuster les stratégies de gestion en fonction des besoins spécifiques de chaque contexte.

Un autre aspect clé de l’événement a été l’importance des données scientifiques et de l’engagement local pour la prise de décision éclairée.

Des exemples concrets ont été présentés, montrant comment l’utilisation de données adaptées aux contextes locaux a permis de réussir des initiatives de restauration des écosystèmes. Ces approches participatives ont également permis de souligner les impacts socio-économiques positifs de la restauration des terres, tels que l’amélioration des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, et la résilience climatique des communautés locales.

Ainsi, la restauration des écosystèmes ne se limite pas seulement à la protection de l’environnement, mais contribue également à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.

En conclusion, cet événement a été une étape importante pour renforcer la coopération internationale en matière de gestion durable des terres au Sahel. Il a mis en lumière l’importance de la collaboration entre les gouvernements, les chercheurs, les communautés locales et les institutions financières pour relever les défis environnementaux et socio-économiques de cette région du monde.

VivAfrik

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