Depuis minuit le premier janvier, les citoyens et résidents des deux pays peuvent circuler librement dans les 27 autres pays membres.
La Roumanie et la Bulgarie sont depuis le 1er janvier devenues membres à part entière de l’espace Schengen. Cette nouvelle adhésion permet aux citoyens et aux résidents des deux pays de voyager librement sans contrôle d’identité dans les 27 autres pays membres.
En mars, la Bulgarie et la Roumanie avaient rejoint la zone, en limitant les déplacements aux personnes arrivant par avion ou par bateau. Et en décembre, l’Union européenne a finalement donné son feu vert en leur accordant une adhésion complète.
Cette nouvelle facilité de circulation va simplifier la vie de nombreux voyageurs.
« Oui, ça fait du bien de passer si vite ! » explique un conducteur qui passe la frontière.
« Je suis heureux. C’est merveilleux maintenant. Les autres années, nous avions l’habitude de faire la queue pendant 40 minutes, voire une heure. » ajoute un autre.
« Il semble extraordinaire de ne plus faire la queue et nous en sommes très heureux. Nous sommes désormais dans une Europe unie. Nous espérons avancer, et non reculer. » explique une roumaine.
« Je suis venu ici exprès, d’Arad, (ville roumaine) pour voir à quoi ça ressemble et maintenant je vais rentrer chez moi ! Je suis très satisfait de ce que j’ai vu. Nous sommes heureux de vivre ces journées. » se réjouit un automobiliste roumain.
Les nouvelles mesures ont donc permis de réduire les files d’attente extrêmement longues aux frontières, les agents prenaient en effet leur temps pour vérifier l’identité des voyageurs.
Près de 13 ans d’attente ont donc pris fin ce 1er janvier 2025.
Les 25 millions d’habitants de la Roumanie et de la Bulgarie rejoignent désormais les quelque 450 millions d’autres citoyens de l’UE qui bénéficient déjà des libertés de circulation offertes par l’espace Schengen.
Les derniers blocages ont été levés courant 2024.
En effet, l’accès de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen était au point mort depuis deux ans à cause du visa imposé par l’Autriche et les Pays-Bas à leurs ressortissants.
euronews