Dans une interview au « Parisien », le président du Sénat Gérard Larcher reconnaît que l’achat de fauteuils pour plusieurs dizaines de milliers d’euros était « une erreur ». Il affirme qu’il n’en avait pas été informé et qu’il a « demandé une enquête ».
Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a reconnu samedi auprès du Parisien que l’acquisition de nouveaux sièges pour la présidence de séance coûtant plusieurs dizaines de milliers d’euros était une « erreur » et annoncé avoir demandé une enquête, dans une interview au Parisien samedi.
Cette semaine, le Canard enchaîné a révélé que le Sénat avait commandé un nouveau siège pour la présidence pour 40 000 € hors taxe.
Interrogé à ce sujet, Gérard Larcher a rectifié le prix du fauteuil, « 34 000 € exactement pour deux fauteuils et un prototype », tout en précisant que le mobilier du Sénat « a une histoire et donc un coût ».
« Changement de pratiques »
Il a affirmé qu’il n’en avait pas été informé et avait « demandé une enquête », reconnaissant une « erreur » tout en disant attendre « de l’administration du Sénat un changement de pratiques ».
« On ne peut pas prôner la réduction des dépenses publiques et ne pas se l’appliquer à soi-même », a déclaré le président du Sénat qui dans la même interview au Parisien dit attendre du nouveau gouvernement Bayrou qu’il poursuive « la réduction du déficit et de la dépense publique avec des actes concrets ».
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