La ministre du Travail propose des taxer les « retraités qui peuvent se le permettre » pour financer la protection sociale

La ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, estime les personnes dont la pension de retraite dépasse les 2000, voire les 2500 euros mensuels, pourraient être mis à contribution pour la solidarité « inter-générationnelle ».

« Il faut qu’on arrête de les voir comme un bloc homogène ». La proposition d’Astrid Panosyan-Bouvet, la ministre du Travail et de l’Emploi, ne devrait pas plaire à tout le monde… Invitée de la matinale de TF1, elle a évoqué l’idée selon laquelle des « taxes et des cotisations pourraient être envisagées sur les retraités qui peuvent se le permettre, en fonction du niveau de pension » afin de financer la branche autonomie de la protection sociale.

« Ca peut être 40 % des retraités »
« C’est une proposition qui ne doit pas concerner tous les retraités », a précisé Astrid Panosyan-Bouvet en ayant du mal à définir les seuils et les contours généraux de cette idée en finissant par concéder : « Il faut regarder et il faut discuter avec les parlementaires ».

« Qu’on arrête de voir les retraités comme un bloc homogène » : @AstridPanosyan souhaite qu’une « contribution à l’effort national du financement pour la dépendance et la branche autonomie » soit étudiée dans le débat parlementaire pour que « l’effort ne porte pas que sur les actifs ». 

Astrid Panosyan-Bouvet estime que « ça peut être 40 % des retraités ». Aucune discussion n’a encore eu lieu sur une proposition du genre mais elle juge que « des taxes et des cotisations » pourraient par exemple s’appliquer aux Français dont la pension de retraite dépasse les 2000, voire les 2500 euros mensuels.

« Il faut qu’on se pose la question dans le débat parlementaire »
« Le financement de la protection sociale incombe trop aux entreprises et aux travailleurs, la charge doit être mieux répartie, au risque d’une dépendance », a ensuite affirmé Astrid Panosyan-Bouvet. Elle souhaite qu’une « contribution à l’effort national du financement pour la dépendance et la branche autonomie » soit étudiée dans le débat parlementaire pour que « l’effort ne porte pas que sur les actifs ».

Pour financer la protection sociale, il faut trouver « 2,5 milliards d’euros en année pleine » et « si on ajoute une contribution des retraités qui peuvent se le permettre, ce serait entre 500 et 800 millions d’euros » qui pourraient être collectés en plus. « Il faut qu’on se pose la question dans le débat parlementaire », a répété plusieurs fois la ministre.

ladepeche

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