De nombreuses têtes couronnées étaient réunies en Pologne, ce lundi 27 janvier, à l’occasion des 80 ans de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne.
L’émotion était au rendez-vous, ce lundi 27 janvier en Pologne. Ce lundi 27 janvier marquait le 80e anniversaire de la libération par l’armée soviétique du camp d’Auschwitz-Birkenau, où près d’un million de juifs sont morts entre 1940 et 1945. À cette occasion, plusieurs têtes couronnées avaient fait le déplacement.
Non loin d’Emmanuel et Brigitte Macron, on a ainsi pu apercevoir Charles III, son homologue danois Frederik X, venu avec son épouse Mary, Felipe et Letizia d’Espagne, mais aussi la future souveraine Victoria de Suède, Mathilde et Philippe de Belgique, Haakon de Norvège et la famille royale des Pays-Bas, avec le roi Willem-Alexander, la reine Maxima et leur héritière Catharina-Amalia.
Les visages graves, dans le recueillement, ils ont écouté avec attention les témoignages des survivants d’Auschwitz qui se sont succédé au pupitre installé devant l’entrée du camp nazi, dès 16 heures.
Une cinquantaine de rescapés du génocide étaient dans les rangs de cette cérémonie symbolique. Parmi les délégations des 54 pays qui ont répondu présents pour commémorer cet anniversaire, dirigeants politiques. Tels que le président et le chancelier allemand, Frank-Walter Steinmeier et Olaf Scholz, ainsi que le président et résistant ukrainien Volodymyr Zelensky et le chef de l’État polonais, Andrzej Duda.
De Felipe VI à Victoria de Suède : le gotha commémore les 80 ans de la libération d’Auschwitz
Les représentants de l’État russe avaient été exclus des cérémonies de ce 80e anniversaire. En septembre 2024, le musée d’Auschwitz avait jugé qu’une « telle présence serait cynique » alors que la guerre en Ukraine s’apprête à entrer dans sa troisième année. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou – visé par un mandat d’arrêt international mais qui aurait pu se présenter sans risquer d’être arrêté –, et le président américain Donald Trump étaient, eux, absents en Pologne.
Plus tôt dans la journée, et après avoir parcouru le camp et le Mur des Noms du Mémorial de la Shoah à Paris, où figurent notamment ceux de 75 568 juifs déportés de France, Emmanuel Macron a déposé une gerbe de fleurs dans la crypte située sous le parvis et signé son livre d’or. « Nous ne céderons rien face à l’antisémitisme sous toutes ses formes. L’universalisme de la France se nourrit de ces combats », a écrit le président français, rapporte TV5 Monde.
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