Jamel Debbouze désarçonné par son fils Léon qui a grandi dans un milieu privilégié : « j’essaye de rester digne… »

Jamel Debbouze s’apprête à faire son retour dans les salles obscures avec « Mercato », le 19 février prochain, le nouveau film de Tristan Séguéla. A cette occasion, il a accordé une interview à nos consoeurs de « Version Femina » dans laquelle il revient sur la genèse de ce projet mais aussi sur son lien avec son fils Léon, passionné de foot également, et les différences dans l’éducation que son fils a reçue par rapport à la sienne.

 

Conscient du privilège de ses enfants d’avoir grandi dans un environnement plus aisé que le sien, il s’efforce de leur inculquer le sens de l’effort et du mérite.

Interviewé par nos consoeurs de Version Femina à l’occasion de la sortie du film baptisé Mercato, le 19 février prochain, il s’est quelque peu livré sur son aîné. Le pitch de ce long-métrage de Tristan Séguéla ? « Mercato nous plonge dans les coulisses du football d’aujourd’hui, industrie planétaire où les intérêts se chiffrent en milliards.

Driss, agent de joueurs, a sept jours pour sauver sa peau avant la fin du mercato… ». 

« Avant d’exister, ce film faisait partie des projets fantasmagoriques qui s’effacent et réapparaissent au détour d’une rencontre. L’univers du football ma toujours fasciné », a-t-il confié au magazine. Puis de parler de Léon, passionné, lui aussi, de football et qui a d’ailleurs signé au PSG. « Léon a commencé très tard, puisqu’il s’y est mis à 12 ans.

Etant né à Paris, il na pas grandi avec un terrain en bas de chez lui, comme moi lorsque je vivais à Trappes et que l’on passait 23 heures sur 24 à taper dans le ballon », a-t-il commencé par expliquer.

Jamel Debbouze et son fils Léon - Photocall des lauréats (press room) lors de la 49ème édition de la cérémonie des César à l’Olympia à Paris le 23 février 2024 © Dominique Jacovides / Olivier Borde / Bestimage
Léon aussi passionné que son papa par le foot

Puis de reprendre : « Footballeur professionnel est l’un des métiers les plus difficiles au monde, et les chances d’y parvenir sont très minces, mais je suis très touché par l’acharnement de Léon. Il va au stade qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il soit ou non sur la feuille de match et quelle que soit la manière dont on le traite dans le vestiaire, car les gosses sont sans pitié entre eux ».

Pour le mari de Mélissa Theuriau, « le foot lui apporte des valeurs que je ne pourrais pas lui inculquer, car ça me ferait trop de peine de le bousculer à ce point ». « Je suis ravi qu’il me traîne sur les terrains tous les dimanches, même si mon plaisir aurait été le même s’il avait voulu être astronaute ou ébéniste », a assuré le papa de deux enfants.

Si sa relation avec son garçon l’a inspiré pour Mercato ?

 « L’inversion des rôles, cela existe parfois entre Léon et moi. Mon fils n’hésite pas à me reprendre si je fais des fautes de français, il est plus technique que moi sur plein de sujets. Et quand je me trompe, il me le dit sans vergogne – chose que je n’aurais jamais pu faire avec mon père », a reconnu l’humoriste.

Et de conclure face à nos consœurs avec humilité : « Dans ce cas, j’essaye de rester digne et je lui demande de nouer ses lacets avant de me reprendre, mais ensuite je ne fais plus la faute ».

purepeople

You may like