La Fashion Week de Londres n’est peut-être pas aussi brillante et étoilée que son homologue new-yorkaise, ni aussi raffinée et sexy que ses cousines d’outre-Manche, Paris et Milan. Mais ce qu’elle n’a pas en termes de brillance, elle le compense largement en termes d’amusement, de dynamisme et d’espièglerie (c’est du moins ce que l’on dit souvent, mais ce cliché n’a pas de raison d’être).
Au milieu de la folie de l’automne-hiver 2025-2026, il peut être facile d’oublier que la Fashion Week de Londres n’existait même pas avant 1984, lorsque la gourou des relations publiques Lynne Franks a eu l’idée galactique de mettre sur pied un programme comprenant des personnalités telles que Vivienne Westwood, Katharine Hamnett et le peu connu John Galliano, diplômé de Central Saint Martins.
Au cours des décennies qui ont suivi, cette semaine de la mode est bien sûr devenue un mastodonte culturel, donnant le coup d’envoi à la carrière de Simone Rocha, Martine Rose et Wales Bonner, et leur offrant une vitrine.
Mais comme nous le savons, la Semaine de la mode n’est pas réservée aux passionnés de mode, aux responsables de l’industrie et aux journalistes.
Les célébrités adorent être vues au premier rang, et franchement, nous adorons les voir aussi : parmi les moments forts de l’année passée, citons Anna Wintour à côté de la reine Elizabeth II chez Richard Quinn en 2018, Pamela Anderson à côté d’une statue blanche chez Vivienne Westwood en 2008 et tous les aperçus de plus en plus rares d’Harry Styles.
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