Dupont-Aignan se lance pour la 4e fois dans la course à l’Elysée

Nicolas Dupont-Aignan a annoncé ce samedi sa candidature à la présidentielle, pour la quatrième fois consécutive. Avant de perdre son mandat en juillet dernier lors d’une triangulaire, le président de Debout la France a été député pendant 27 ans de la 8e circonscription de l’Essonne.

Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a perdu son mandat de député l’an dernier après la dissolution de l’Assemblée, a annoncé samedi sa candidature à la présidentielle pour la quatrième fois consécutive, promettant de redonner « son indépendance à la France » face à l’UE.

« Il y a quelques mois encore, je ne pensais pas vous rassembler pour reprendre si vite le combat », a affirmé le président de Debout la France devant ses troupes réunies à Yerres (Essonne), au lendemain de son 64e anniversaire.

Le candidat de la « souveraineté », de la « liberté » et de la « paix »
« Oui, j’ai le devoir d’être candidat à l’élection présidentielle », a expliqué celui qui a été député pendant 27 ans de la 8e circonscription de l’Essonne, avant de perdre son mandat en juillet lors d’une triangulaire.

Se présentant comme le candidat de la « souveraineté », de la « liberté » et de la « paix », il s’est engagé à rendre « son indépendance à la France » en se « libérant de la tutelle d’une l’UE de plus en plus inefficace et autoritaire ».

A ses yeux, le « Frexit » ne doit être utilisé qu’en dernier recours, présentant la sortie de l’UE comme « un escalier de secours, si nous ne réussissons pas à convaincre nos partenaires de revenir à une Europe gaullienne des nations souveraines ».

2% des suffrages recueillis lors de sa dernière candidature à l’Elysée
Sur le plan commercial, Nicolas Dupont-Aignan entend rétablir des « droits de douanes nationaux » sur les importations en cas de « concurrence déloyale », se présentant comme le défenseur d’un « protectionnisme intelligent ».

Sur l’immigration, un autre de ses chevaux de bataille, Nicolas Dupont-Aignan s’engage à dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie et de supprimer « les aides au développement des pays qui refusent d’accueillir leurs ressortissants expulsés ».

Allié de Marine Le Pen pour le deuxième tour de la présidentielle 2017, le député a pris ses distances par la suite avec la dirigeante du RN. Lors de sa dernière candidature à l’Elysée, il a recueilli 2% des suffrages.

afp

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