Le coach parisien fait le point à la veille du choc face à Liverpool, mardi, en huitièmes de finale retour de Ligue des champions.
Le message aux joueurs, la confiance : «On a suivi le cours habituel de la semaine, on a préparé Rennes après avoir revu le match aller. On ne change pas notre approche de la rencontre, et ça n’aurait pas changé avec un autre résultat. On entrera sur le terrain pour gagner mais ça aurait été le cas dans tous les cas.»
État d’esprit : «Je suis sûr que mes joueurs ont hâte de jouer ce match, dans un stade mythique. C’est une motivation pour les joueurs et l’équipe. On veut démontrer qu’on peut faire un gros match.»
La gestion des émotions : «Je vous l’ai déjà dit et même la saison passée, c’est une gestion difficile, même avec des joueurs d’expérience. C’est dur d’être à 100%. Il ne faut pas être à 150%. Gérer les émotions, c’est vital.»
L’intensité : «L’objectif est très clair, être meilleur que l’adversaire. À l’extérieur, c’est toujours plus dur. Mais on parle du football, c’est de là que vient notre confiance, c’est tout ce qui nous intéresse.»
Faire plus ou mieux qu’au match aller : «On peut toujours s’améliorer. Les circonstances seront différentes. Il faut être bon sur les aspects vitaux. Le match sera plus équilibré mais je suis optimiste quant aux capacités de l’équipe. On va attaquer et défendre tous ensemble, essayer d’avoir le ballon et on verra ce qui arrivera.»
Je n’aime pas spécialement ces situations.
J’aurais préféré ne pas perdre 4-0 à l’aller en 2017 contre le PSG avec le Barça… En tout cas, je n’ai pas de souci pour y faire face. J’aurais préféré que la situation soit positive…
Luis Enrique
Ses recettes pour une remontada : «Je n’aime pas spécialement ces situations. J’aurais préféré ne pas perdre 4-0 à l’aller en 2017 contre le PSG avec le Barça… En tout cas, je n’ai pas de souci pour y faire face. J’aurais préféré que la situation soit positive…»
Parler à ses joueurs après les matchs, comme il l’a fait mercredi dernier : «J’ai souvent expliqué pourquoi je ne parle presque jamais aux joueurs après les matchs. On pense que ce n’est pas le moment. Mais on l’a fait mercredi. Il fallait remonter les joueurs, leur dire qu’ils avaient tout fait. C’est une exception mais je ne crois pas que cela se reproduira.»
L’effet de surprise dans une double-confrontation : «Je ne crois pas que Arne Slot a beaucoup de doute sur mon onze et moi non plus sur le sien. Je suis très peu attentif sur l’extérieur et je ne dis pas la vérité sur qui va jouer ou nous. Ce sera un match entre deux des meilleures équipes d’Europe, le vainqueur pourrait aller au bout. Donner plus ou moins d’informations, ça dépend de chacun.»
Le match le plus important de la saison : «Non, j’espère toujours que le match le plus important sera le suivant et que ce sera le dernier de la saison. Une équipe sera éliminée, j’espère que ce ne sera pas nous. Il n’y aura pas de calcul. Dès l’entraînement, dès la première minute, ce sera clair : on voudra gagner.»
lefigaro