La Ligue 1 version 2024-2025 rendra son verdict dans 40 jours. Six journées sont encore à disputer. La course au titre est officiellement pliée, mais heureusement, le suspense reste total pour les trois autres places qualificatives pour la Ligue des champions, convoitées par six clubs différents. La promesse d’un final haletant.
La course à la Ligue des champions, le sel de la fin de saison
Si le Paris Saint-Germain se promène, au point de pouvoir espérer finir le championnat invaincu, aucune tête n’émerge clairement derrière lui. Son dauphin, l’Olympique de Marseille, s’est considérablement effrité au cours des dernières semaines et a déjà mordu huit fois la poussière en 28 journées de Ligue 1.
Presque un revers tous les trois matchs et une moyenne – ni infamante ni brillante – de 1,86 point par match.
Même nombre de défaites au compteur de Monaco et de Lyon, attendus en force dans la course au podium. Malgré les formes fluctuantes et une irrégularité extrêmement frustrante, dans le jeu comme dans les résultats, le sel du championnat est pourtant à trouver dans ces places-là.
Dynamiques dynamitées, classement resserré
À six journées de la fin du championnat, le parfum de la Ligue des champions a de quoi stimuler les appétits. Marseille occupe la pole position, mais ça klaxonne fort derrière : l’OM ne compte que cinq points d’avance sur le septième, Lille. Une course à six, donc, à laquelle vont également se mêler Monaco, Strasbourg, Lyon et Nice. Brest et Lens ne sont pas largués, mais semblent toutefois partir de trop loin pour pouvoir accrocher le bon wagon (six points de retard sur le top 4 pour les Pirates, sept pour les Sang et Or).
Bien malin celui qui pourrait prédire l’issue de cette course à la C1, pas forcément hyper rythmée, mais très indécise.
Longtemps promis à la deuxième place, l’OM ne l’est plus du tout aujourd’hui. L’équipe de Roberto De Zerbi vient à peine de sortir la tête de l’eau après trois revers consécutifs en battant Toulouse, sans rassurer totalement. Monaco reste illisible, capable du meilleur comme du pire, en témoignent sa victoire dans le derby contre le Gym, puis sa défaite à Brest sept jours plus tard.
Lille a perdu cinq fois lors des dix dernières journées et voyage très mal (à peine 1,2 point par match en déplacement), tandis que Nice se tasse (un point en quatre matchs). En revanche, Strasbourg vole avec cinq succès d’affilée, et l’OL se replace petit à petit (six victoires sur ses huit dernières rencontres).
Bon courage pour démêler le sac de nœuds.
Le @PSG_inside est champion et toujours invaincu 🏆 pic.twitter.com/E9FSsHRxrJ
— Ligue 1 McDonald's (@Ligue1) April 6, 2025
Six week-ends, six finales
Tout ce petit monde a de bonnes chances d’être européen, puisque les sept premières places du championnat seront qualificatives pour la C1, la C3 ou la C4 si le PSG bat Reims en finale de la Coupe de France. Mais puisque l’appétit vient en mangeant, tous visent la Ligue des champions. Et tant mieux pour l’intérêt du championnat.
La saveur de la course au titre envolée depuis longtemps, comme souvent, la course aux strapontins européens apparaît comme un très beau lot de consolation, d’autant plus cette année compte tenu des écarts. « On est là pour jouer chaque match comme une finale », a promis Rayan Cherki samedi au terme du précieux succès arraché face au LOSC.
De l’enjeu, de l’incertitude, de la tension et des équipes qui ont les crocs : exactement ce qu’il faut pour nous tenir en haleine jusqu’au 17 mai, avec en point d’orgue un Monaco-OL crucial lors de l’avant-dernière journée, mais aussi Monaco-OM et Strasbourg-Nice dès ce week-end, suivis d’affiches comme Monaco-Strasbourg (19 avril) et Lille-OM (4 mai).
McDonald’s et DAZN peuvent se frotter les mains : avec ces ingrédients, les menus Golden Ligue 1 devraient continuer de partir comme des petits pains.
sofoot