Le directeur du centre des opérations d’urgence a déclaré que 189 personnes avaient été secourues, ajoutant que les « secouristes sont en train de mettre un terme à leurs opérations » de recherche.
Le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue s’est encore alourdi, jeudi 10 avril, pour atteindre 221 morts, selon les services de secours, qui n’ont « plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants », deux jours après le drame.
Personne n’a été extrait vivant des décombres depuis mardi après-midi.
« Nos secouristes sont en train de mettre un terme à leurs opérations », a annoncé Juan Manuel Méndez, directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), selon lequel 189 personnes ont été « secourues ».
Le bilan de la catastrophe, qui a coûté la vie au très populaire chanteur de merengue Rubby Pérez, alors sur scène, dépasse désormais celui de l’incendie de 2005 dans une prison de Higuey, dans l’Est, qui avait coûté la vie à 136 détenus.
Le toit de l’établissement s’est écroulé à 00 h 44 (6 h 44 à Paris), mardi, alors que 500 à 1 000 personnes assistaient au concert. La gouverneure de la province de Monte Cristi, Nelsy Cruz, est également décédée dans l’accident, tout comme les anciens joueurs de baseball des Ligues majeures Octavio Dotel et Tony Blanco.
Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, dans un communiqué.
Le président, Luis Abinader, qui a décrété trois jours de deuil national, a rendu hommage à Rubby Pérez, lors d’une cérémonie organisée au Théâtre national.
Le pape François a, quant à lui, adressé un message aux Dominicains dans lequel il se dit « très peiné » par le « tragique effondrement » et présente « ses sincères condoléances aux familles ».
Le Monde