Victorieux à l’aller (3-1), le PSG s’est fait peur en s’inclinant (3-2) face à Aston Villa à Birmingham mardi soir, en quart de finale de Ligue des champions retour. Les Villans ont joué un mauvais tour aux Parisiens en seconde période, inscrivant deux buts en quelques minutes. Mais Paris s’est imposé avec un but d’avance sur les deux rencontres.
Le PSG s’est qualifié dans la douleur, mardi 15 avril au soir, en demi-finale de la Ligue des champions, après sa défaite face à Aston Villa (3-2). Après une première confrontation aboutie et maîtrisée (victoire 3-1), le PSG se présente à Villa Park avec l’habit du favori pour la qualification dans le dernier carré européen. Aston Villa joue son va-tout devant son public ce mardi soir.
Sous une pluie battante, le PSG est sous pression durant les premières minutes.
Les Villans font même passer un premier frisson précoce dans la défense parisienne sur un corner que manque de peu Onana devant la cage adverse (1e). Mais à défaut d’être efficace, la domination stérile d’Aston Villa laisse de la place aux Parisiens pour surprendre en contre.
Dans ce domaine, Barcola est celui qui s’illustre le plus par ses accélérations à la limite du hors-jeu.
Sur celle-là, il déborde bien et centre dans la surface pour Dembélé. Martinez sort de sa cage, commet une faute de main et repousse le cuir dans l’axe. Hakimi surgit et finit l’action d’un plat du pied imparable (1-0, 11e).
Les joueurs d’Aston Villa et le public semblent sonnés par l’ouverture du score.
Les Villans tentent de combiner, souvent sans succès. Il leur faut l’aide de Vitinha pour cadrer leur première frappe : sur une mauvaise passe en retrait du milieu parisien, Torres oblige Donnarumma à la parade (19e). Rogers s’essaie ensuite à une frappe enroulée, mais elle termine en sortie de but (24e).
Ces bonnes intentions ne suffisent pas, et les Villans ne sont jamais à l’abri d’un nouveau contre.
Sur ce ballon parti de la surface parisienne, Hakimi décale Dembélé, qui transmet à Nuno Mendes dans l’axe. Le latéral gauche parisien enroule, poteau rentrant et 2-0 pour le PSG (27e).
Avec deux buts d’avance plus les deux du match aller, la qualification semble tendre les bras aux Parisiens… mais gare aux erreurs d’inattention.
Sur une combinaison des Villans, Tielemans tente une frappe enroulée qui trouve Mendes sur sa route. Donnarumma est pris à contre-pied et Aston Villa réduit l’écart (2-1, 34e). Avertissement pour le PSG, qui rentre tout de même au vestiaire avec trois buts d’avance sur les deux rencontres.
Paris perd pied pendant cinq minutes et encaisse deux buts
Paris gère son avance en ce début de seconde période, mais n’est pas à l’abri d’un retour des Villans… Pire : le PSG renoue avec ses démons et s’illustre par son absence dans le jeu entre la 55e et la 60e. Aston Villa ne laisse pas passer ces occasions qui lui sont quasiment offertes.
McGinn égalise d’abord d’une frappe plein axe à la courbe plongeante (2-2, 55e), avant que Konsa ne donne l’avantage aux siens sur un service en retrait de Rashford (3-2, 57e). Heureusement pour Paris, Donnarumma détourne une frappe dangereuse de Rashford (57e) et une tête lobée de Tielemans (58e), sans quoi le PSG aurait définitivement sombré à Villa Park.
Après ces cinq folles minutes, Paris calme le jeu et semble retrouver un peu de maîtrise. Mais les Villans font maintenant souffler un vent de panique à chaque offensive. Asensio est trouvé en profondeur, mais Donnarumma remporte son duel pour éviter que le PSG n’encaisse un quatrième but (70e). Dans la foulée, un coup franc transperce la défense parisienne, personne ne reprend le ballon, mais Konsa n’était pas loin de conclure l’occasion (71e).
Le PSG peine à exister dans ce second acte et doit attendre la 76e pour cadrer une frappe.
Dembélé est à l’exécution, mais Martinez repousse facilement. Paris semble touché mentalement, son avance a fondu comme neige au soleil et Aston Villa n’a plus besoin que d’un but pour accrocher une prolongation… Paris tient sur un fil qui ne rompt finalement pas. Ce but d’avance sur les deux matches assure son salut et la poursuite de son rêve de « coupe aux grandes oreilles ».
france24