Selon une étude réalisée par Flashs pour Galeon, 34% des Français ont déjà posé des questions relatives à leur santé à une intelligence artificielle.
Des chiffres inquiétants. À l’heure où certains se demandent si les robots conversationnels comme ChatGPT vont remplacer les médecins, de nombreux Français misent déjà sur l’intelligence artificielle pour obtenir des recommandations. C’est ce que révèle une étude réalisée par Flashs pour Galeon et publiée ce jeudi 17 avril.
D’après cette enquête, menée auprès de 2.003 Français, 34% ont déjà posé des questions relatives à leur santé à ChatGPT, Gemini ou une autre IA.
Un chiffre qui passe à 68% pour les 18-24 ans. En plus de questionner les chatbots à ce sujet, les Français leur font aussi confiance. 43% ont en effet affirmé leur accorder une certaine crédibilité tandis que 45% se montrent méfiants.
Pire encore, la plupart des personnes (60%) qui ont déjà utilisé l’IA pour des questions de santé ont suivi ses recommandations.
Dans le détail, 43% l’ont fait après validation par un professionnel et 17% sans en avoir parler à un médecin. De l’autre côté, 34% des Français qui ont déjà utilisé l’IA n’ont pas suivi les conseils prodigués.
Une IA plus fiable que les médecins
Concernant les apports les plus utiles de l’IA en santé, les Français pensent que ces outils peuvent surtout servir pour le diagnostic de maladies (48%) et la recherche de nouveaux traitements (47%). Une idée qui est tout de même clivante auprès des sondés. Si 49% sont confiants à l’idée que leur médecin s’appuie sur l’IA pour affiner un diagnostic ou leur proposer un traitement, 34% font part de leur inquiétude.
À cela s’ajoute le fait que les Français sont plus nombreux à accepter une erreur de diagnostic de la part d’un médecin (20%) que d’une IA (9%).
Néanmoins, plus de la moitié (53%) pensent que ces outils surpasseront un jour l’expertise humaine en matière de santé. Dans le détail, si 12% sont certains que l’IA sera plus tard plus fiable que les médecins, 41% considère que ce sera uniquement le cas pour « certains aspects très techniques », indique l’étude sans donner plus de détails.
30% assurent même être prêts à se faire opérer par une IA sans intervention humaine, tandis que 40% souhaitent qu’un médecin soit présent et 22% s’y opposent formellement.
Enquête réalisée du 11 au 14 mars 2025 par questionnaire autoadministré en ligne auprès d’un panel de 2003 Français et Françaises âgé(e)s de 18 ans et plus, représentatif de la population française.
bmftv
