Présent en conférence de presse ce samedi, Carlo Ancelotti n’a évidemment pas pu éviter les questions portant sur son avenir. Mais l’Italien a ajourné ses réponses.
Carlo Ancelotti n’a plus la mainmise sur son avenir. L’entraîneur italien le sait : le danger le guette après l’humiliation vécue face à Arsenal en quart de finale de Ligue des Champions cette semaine (1-2, 1-5 scores cumulés). Ces dernières heures, la presse espagnole affirmait que les deux prochaines échéances face au Barça, en finale de Coupe du Roi (le 26 février) puis en Liga (le 11 mai), seraient décisives dans son avenir.
D’autres médias comme Sky Sports avançaient même le départ de « Carletto » à la semaine, soit juste après la finale de Coupe du Roi.
En parallèle, la rumeur l’envoyant comme futur sélectionneur de la Seleção a refait surface dans les presses espagnole et brésilienne. Le concerné n’avait pas pris la parole publiquement depuis ce nouveau tumulte autour de son avenir. Il l’a fait ce samedi en conférence de presse, mais en marchant sur des œufs.
Il s’est montré agacé face aux relances répétées
Questionné sur une potentielle défiance du vestiaire à son égard comme l’avait indiqué le média Relevo, Ancelotti a d’abord nié en bloc : «j’ai parlé avec les joueurs et le club. On est tous sur la même longueur d’onde. On est tous affectés d’avoir dû quitter cette compétition dans laquelle on a tant brillé, mais on ne peut pas toujours gagner. Il n’y a pas de conflit. Ceux qui disent ça sont des menteurs. Le président est encore plus attentionné avec moi que dans les moments où on gagnait.
La réalité, c’est que dans ce monde, tout est remis en question, même dans un club qui a remporté 30 titres en onze ans».
Il a ensuite botté en touche à trois reprises lorsqu’il a été invité à commenter son avenir et la rumeur du Brésil : «la sélection brésilienne ? Inutile de dire quoi que ce soit. On en parlera à la fin de la saison. Si je serai là pour la Coupe du Monde des clubs ? Tout sera discuté avec le club à la fin de la saison».
Il a répété, avec un peu plus d’autorité : «pourquoi est-ce que je dis que je ne parlerai qu’à la fin de la saison ?
Parce que je ne veux pas parler de mon avenir pour l’instant. Je parlerai au club, pas à vous». Les prochaines semaines devraient donc nous aider à mieux savoir quel sera, et où s’écrira, son futur. En attendant, ce n’est que de la littérature.
footmercato