Les Européens vont à nouveau tenter de réunir Ukrainiens et Américains autour de leur table. Mais les discussions s’annoncent difficiles, au vu que la volonté de l’administration Trump de regarder vers Moscou.
Le second tour de discussions entre l’Ukraine et ses partenaires occidentaux visant à un obtenir un cessez-le-feu avec la Russie “auront lieu mercredi” à Londres, a affirmé mardi un haut responsable ukrainien à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
Lundi, le président Volodymyr Zelensky avait annoncé qu’une délégation ukrainienne se rendrait mercredi dans la capitale britannique en vue de discussions avec des représentants américains et européens.
Si la composition de la délégation n’a pas été confirmée, selon des médias ukrainiens, Kiev serait représentée par le chef de l’administration présidentielle ukrainienne et bras droit du président Zelensky, Andriï Iermak, le chef-adjoint de cabinet du président, Pavlo Palissa, le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, ainsi que le ministre de la Défense, Roustem Oumerov.
Trump privilégie toujours un accord américano-russe
Volodymyr Zelensky avait espéré lundi obtenir un “cessez-le-feu inconditionnel” face à la Russie, puis “une paix réelle et durable” lors de ces discussions, entamées la semaine dernière dans un format jusque-là inédit.
Ukrainiens, Américains, Français et Britanniques s’étaient retrouvés à Paris jeudi, une première dans ce format, pour tenter d’avancer ensemble, au moment où les négociations en vue d’un cessez-le-feu à l’initiative de Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix, après trois ans d’invasion russe. La rencontre n’avait toutefois abouti à aucune avancée majeure.
Le président américain Donald Trump, qui cherche de son côté à obtenir la paix entre Ukrainiens et Russes, a dit dimanche espérer un accord “cette semaine”, sans donner plus de détails.
Lundi, Volodymyr Zelensky a dit vouloir “une réponse claire” de la Russie à sa proposition concernant une nouvelle trêve dans les attaques de drones et de missiles contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine a indiqué vouloir “analyser” cette offre.
belga
