Vous avez peut-être vu passer des articles ou messages selon lesquels Microsoft va faire payer les futures mises à jour pour Windows 11. Faut-il s’alarmer ? Voici ce que vous devez savoir à ce sujet.
Un vent de panique a soufflé sur les réseaux sociaux, forums et certains titres de presse depuis quelque temps : Microsoft commencerait à faire payer les mises à jour de sécurité pour Windows à partir de cet été 2025. Qu’en est-il vraiment ? On vous aide à y voir plus clair et à comprendre si vous allez devoir sortir la carte bancaire pour garder votre OS à jour.
Un abonnement payant va effectivement être mis en place par l’éditeur à partir de juillet 2025.
Mais celui-ci ne concerne absolument pas les particuliers en possession d’un PC sous Windows 11. Votre ordinateur personnel va continuer à recevoir les patchs de sécurité et les mises à jour de fonctionnalités comme à l’accoutumée, sans devoir passer à la caisse après l’acquisition de la licence du système d’exploitation.
Le hotpatching pour Windows Server 2025 devient payant
Comme l’explique Windows Central, cette offre payante va être proposée pour Windows Server 2025, ce qui affecte en majorité les entreprises. Jusqu’ici, le hotpatching était gratuit sur Windows Server 2025, encore en version preview.
Avec la disponibilité à venir de la version stable de Windows Server 2025, cette option va devenir payante.
Le hotpatching est justement une nouvelle fonctionnalité qui a été intégrée avec Windows Server 2025. Elle permet d’installer les mises à jour de sécurité sans besoin de redémarrer le système. Une aubaine pour les administrateurs, qui peuvent parfois être bien embêtés au moment de relancer les serveurs en fonction de l’activité de l’entreprise et de son infrastrucure informatique.
Cela permet aussi de réduire la fenêtre de vulnérabilité lors de laquelle les serveurs restent sans protection, car il n’y a plus besoin d’attendre un redémarrage pour que le correctif fasse effet.
Grâce au hotpatching, le nombre de redémarrages de serveurs nécessaires sera réduit à environ quatre fois par an, bien moins qu’actuellement. Mais cet avantage aura donc un coût. Le prix annoncé par Microsoft est de 1,50 USD par cœur de processeur et par mois, une politique tarifaire basée sur la configuration du CPU qui a suscité de vives critiques chez les professionnels.
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