La Chine interdit les examens écrits à l’école primaire pour retirer de la pression aux enfants

First-year pupils arrive at a primary school for the new semester in Shenyang in China's northeastern Liaoning province on August 30, 2021. (Photo by STR / AFP) / China OUT

La Chine a interdit ce lundi 30 août les examens écrits pour les enfants de 6 et 7 ans à l’école primaire, dans le but d’alléger la pression sur les élèves, perçue comme un frein à la natalité. Pékin a entrepris le mois dernier une vaste réforme dans l’éducation, où la charge de travail excessive des écoliers et les coûts prohibitifs des cours de soutien sont de plus en plus décriés.

L’enseignement en Chine est particulièrement compétitif et élitiste, afin de réussir l’examen de toute une vie, le « gaokao », qui détermine à la fin du lycée l’entrée ou non dans l’enseignement supérieur.

Selon de nouvelles directives publiées ce lundi par le ministère de l’Education, il ne sera plus possible d’organiser d’examens écrits en première et seconde années d’école primaire.

« Des examens trop fréquents surchargent les élèves et les soumettent à une pression énorme », estime le ministère. Cela « nuit à leur santé mentale et physique », a-t-il souligné.

Cours de soutien interdits pendant les vacances

Les autorités avaient déjà donné le ton le mois dernier, en interdisant les cours de soutien privé le week-end et pendant les vacances scolaires. La mesure a provoqué un séisme dans le très lucratif secteur éducatif commercial et rendu incertain l’emploi de millions d’enseignants.

Obsédés par la réussite de leur progéniture, les parents chinois ont pour habitude d’inscrire leurs enfants à une multitude de cours extrascolaires, souvent fort coûteux. Ceux qui en ont les moyens achètent également des logements à proximité des meilleurs établissements scolaires afin de pouvoir y envoyer leurs enfants. Un phénomène qui fait bondir les prix dans l’immobilier.

Mais le poids financier qu’implique une éducation de qualité est souvent ce qui rebute les couples chinois à avoir un enfant, alors que les autorités cherchent à stimuler la natalité sur fond de ralentissement économique.

Source: lobs

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