Après les libéraux du FDP dimanche, les adhérents des Verts en Allemagne ont approuvé lundi à une large majorité l’accord de coalition qui prévoit la participation de la formation écologiste à un gouvernement d’alliance avec le Parti social-démocrate (SPD) et le FDP, dirigé par Olaf Scholz comme.
Les adhérents des Verts en Allemagne ont approuvé à une large majorité, lundi 6 décembre, la participation de la formation écologiste à une coalition gouvernementale avec le Parti social-démocrate (SPD) et le Parti libéral (FDP), avec Olaf Scholz comme chancelier.
L’accord de coalition a été validé par 86 % des 71 000 adhérents des Verts ayant pris part au vote. Il a déjà été entériné la semaine dernière par les membres du SPD et ceux du FDP.
Signature officielle de l’accord mardi
Un peu plus de deux mois après avoir remporté le scrutin législatif de fin septembre, Olaf Scholz sera donc élu par le Bundestag à la tête d’une coalition inédite de trois partis, formée beaucoup plus vite que prévu, par les sociaux-démocrates du SPD avec les Verts et les Libéraux.
Les trois partis, appelés à gouverner ensemble pour les quatre prochaines années, vont officiellement signer cet accord mardi puis le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, devrait désigner le social-démocrate Olaf Scholz comme chancelier mercredi.
La passation de pouvoirs avec Angela Merkel, qui verra le centre gauche revenir aux commandes du pays pour la première fois depuis Gerhard Schröder, aura lieu mercredi dans la foulée du vote.
Pour la première fois entrera alors en fonction un gouvernement à parité, avec des femmes désignées à des postes ministériels clés comme les Affaires étrangères, l’Intérieur ou la Défense.
Nouvel élan
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
« Je suis particulièrement fier que des femmes soient désormais à la tête de ministères pour lesquels il n’est pas traditionnel » qu’ils soient occupés par des femmes, a salué lundi Olaf Scholz, qui de longue date s’affirme féministe.
Malgré la popularité inentamée d’Angela Merkel après quatre mandats, Olaf Scholz, qui se présente volontiers comme son héritier, entend donner un nouvel élan.
« Je veux que les années 2020 soient celles d’un nouveau départ », a-t-il dit dans l’hebdomadaire Die Zeit, affirmant vouloir mettre en œuvre « la plus grande modernisation industrielle » de l’histoire récente « capable de stopper le changement climatique créé par l’Homme ».
Son gouvernement promet aussi une politique très pro-UE, visant à « accroître la souveraineté stratégique de l’Union européenne » et mieux défendre les « intérêts européens communs ».