Au Mali, la Coordination des Mouvements de l’Azawad a imputé l’assassinat de deux de ses combattants aux éléments de la force française Barkhane, actifs dans le Sahel. « Ils ont été bombardés, en quittant Tinzawatene pour Kidal », indique-t-on.
C’est à travers un communiqué que la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad) a accusé la force militaire française active dans le Sahel, Barkhane, d’être à l’origine de la mort deux de ses combattants, survenue samedi 11 décembre, dans une localité non loin de Kidal. Ces deux éléments tués feraient partie du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation.
Dans le communiqué, la CMA déplore « l’assassinat extrajudiciaire par les forces françaises de Barkhane de l’un de ses officiers, Monsieur Eghlass Ag Babaye membre du Sous-comité défense et Sécurité du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger (CSA) et de son jeune compagnon Attaher, samedi 11 décembre 2021 ».
Informant « l’opinion nationale et internationale de ces forfaitures perpétrées sciemment, à maintes reprises, pour des raisons encore inconnues, par les forces françaises contre ses officiers », le porte-parole de la Coordination des Mouvements de l’Azawad, Mohamed Elmaouloud Ramadane, insiste que c’est « avec la dernière rigueur » que « la CMA condamne cet assassinat ».
« Ils ont été bombardés par la force Barkhane, en quittant Tinzawatene pour Kidal », a selon Anadolu, détaillé, Abdoul Karim Ag Matafa, membre de la CMA. Rappelant que de tels actes ne contribuent pas à renforcer la confiance entre des acteurs évoluant dans la même zone mais sont plutôt une source de déstabilisation, la CMA informe par ailleurs que « ses militants et même la population n’est pas épargnée ».
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