Visiblement très remonté par le vote de l’assemblée nationale Populaire qui a décidé de déchirer le contrat de partage des ressources pétrolières signé en catimini, le “général” de retour de la Turquie, a encore rué dans les brancards. Et cette fois-ci, ce n’est pas Nuno Nabiam le Premier ministre qui le dément maïs c’est Umaru Embalò, certainement amnésique qui reconnaît enfin qu’il existe un contrat signé entre lui et Macky Sall. Entre démentis, contradictions, les Bissau guinées commencent à regretter amèrement le “choix” porté sur le “général” en décembre 2019 qui vient de se tirer une balle dans la tête.
Après avoir nié publiquement l’existence d’un accord pétrolier, Umaro Sissoco Embaló s’est tiré une balle dans la tête en affirmant hier que l’Assemblée nationale populaire n’avait aucun pouvoir pour casser l’acccord pétrolier avec le Sénégal signé en octobre 2020 entre les deux présidents de la république.
Rappelons que le 11 décembre dernier, à l’aéroport de Bissau, quelques instants avant de se rendre au Nigeria pour participer à un sommet de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló a démenti devant les journalistes qu’il n’avait signé aucun accord de partage de pétrole avec le Sénégal comme il l’aurait déclaré, vendredi. (10.12), le premier ministre, Nuno Nabiam.
« Pour l’instant, il n’y a pas d’accord pétrolier entre la Guinée-Bissau et le Sénégal », a rétorqué Sissoco, pour qui « il faut que les gens sachent étudier pour savoir interpréter les mots qui ont des sens différents en français et en portugais. Il y a la prospection et l’exploration pétrolières », avait-il déclaré.
“L’accord signé avec mon frère Macky Sal qui donne 30% à la Guinée-Bissau ne concerne pas le pétrole”, a ajouté Umaro Sissoco Embaló. Mais, à la question de savoir de quoi retourne l’accord rejeté par les députés, le « général » perd son latin et s’emporte
Le parlement guinéen, par une résolution approuvée par la majorité des députés lors de la session de la semaine dernière, a déclaré nul et non avenu l’accord pétrolier signé entre le « général » et le Chef de l’État sénégalais.
Le chef de l’Etat guinéen fait valoir que ni la Constitution ni le règlement intérieur de l’ANP ne prévoient que les députés puissent déclarer un accord de ce type nul et non avenu.
Umaru Embaló estime que lorsque le Premier ministre a reçu l’accord respectif, il devrait programmer à l’avance son analyse et sa discussion en conseil des ministres, car le chef de l’exécutif ne prend pas de décisions seul, afin que le document suive sa procédure régulière.
« L’accord de partage des ressources pétrolières vient mettre en évidence la mauvaise foi existant dans la quête incessante du pouvoir en Guinée-Bissau », révèle très affecté le « général » . Et Umaru Embalò de continuer de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un accord pétrolier, puisque le pays ne dispose pas d’une quelconque goutte de ce produit confirmé et exige certaines pondérations à ceux qui veulent aborder le sujet de la Guinée-Bissau avec l’étranger.
« Ce comportement de l’ANP est un théâtre. Nous devons être prudents lorsque nous parlons de la Guinée au reste du monde », a déclaré Umaru Embalò aux journalistes lorsqu’il a été interpellé sur la résolution de l’ANP sur le dossier pétrole. « Ce comportement de l’Assemblée nationale populaire aura les conséquences qui s’imposent », prévient Sissoco Embaló.
Pour rappel, le parlement guinéen a adopté mardi dernier une résolution dans laquelle les députés ont déclaré comme «nul et sans effet» l’accord entre les présidents de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló et du Sénégal Macky Sall.
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