C’est la dernière ligne droite. Le 3 février en soirée, on saura quelles seront les équipes finalistes de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Cameroun jusqu’au 6.
Il y aura au moins une sélection d’Afrique subsaharienne en finale de la CAN 2021, le 6 février, au stade d’Olembe. Il s’agira du vainqueur du match Sénégal-Burkina Faso, la première demi-finale programmée le 2 février au stade Ahmadou-Ahidjo, à Yaoundé.
Les finalistes des éditions 2019 et 2013 se sont déjà rencontrés deux fois en phase finale : en 2000, les Lions de la Teranga l’avaient emporté (3-1), et en 2004 il y avait eu match nul (0-0). Aujourd’hui, les Sénégalais sont considérés comme les favoris de cette confrontation ouest-africaine.
L’autre demi-finale, qui se jouera le 3 février à Olembe, opposera le Cameroun à l’Égypte – dernier représentant de l’Afrique du Nord dans la compétition. Les Pharaons tenteront de laver l’affront de 2017, quand les Lions Indomptables les avaient privés d’un huitième titre continental lors de la finale disputée à Libreville (1-2).
Le Burkina, bourreau de la Tunisie
Comme en 1998 et en 2017, la Tunisie a une nouvelle fois échoué en quart de finale face au Burkina Faso (0-1). Les Aigles de Carthage ont été battus par des Étalons plutôt séduisants. Le but inscrit par Dango Ouattara, l’attaquant de Lorient, a permis à son équipe de se qualifier pour la quatrième demi-finale de son histoire.
Cette victoire a également fait parler du Burkina Faso de manière positive, en dépit du coup d’État du 23 janvier qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré. Le succès des coéquipiers de Bertrand Traoré a été fêté dignement dans les rues de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. À Tunis, l’ambiance était beaucoup plus morose. Le sélectionneur, Mondher Kebaier, contesté depuis des mois par les supporters, n’a pas résisté longtemps à cet échec : il a été limogé et remplacé par son adjoint, Jalel Kadri.
Le Cameroun s’en est remis à Toko-Ekambi
Quand ce n’est pas Vincent Aboubakar qui tourmente la défense adverse, c’est son coéquipier Karl Toko-Ekambi qui s’en charge. À Douala, l’attaquant de l’Olympique Lyonnais a anéanti les espoirs gambiens en sept minutes chrono au début de la seconde période opposant les Lions Indomptables aux Scorpions (50e, 57e).
Auteur de ses quatrième et cinquième buts du tournoi, Toko-Ekambi s’est rapproché au score de son capitaine et coéquipier Vincent Aboubakar (6 buts), muet pour la première fois depuis le début de la CAN. Les deux hommes ont marqué à eux deux tous les buts de la sélection camerounaise lors de ce tournoi, un fait qui n’est sans doute pas passé inaperçu pour le staff technique égyptien, déjà tourné vers la demi-finale du 3 février. La Gambie, qui participait pour la première fois à une phase finale de CAN, sort quant à elle par la grande porte…
Le Sénégal monte en puissance
Après un premier tour particulièrement laborieux – une victoire et deux matchs nuls – mais suffisant pour prolonger son parcours au Cameroun, le Sénégal propose un football nettement plus conforme à ses aptitudes. Il l’a montré par séquences face au Cap-Vert en huitième de finale (2-0), et sa victoire, le 30 janvier, sur la Guinée Équatoriale (3-1) a confirmé cette montée en puissance.
Si les Lions de la Teranga jouent mieux, marquent des buts, ils le doivent en partie à Sadio Mané, à qui on ne peut pas reprocher grand-chose depuis le début de la CAN. Buteur – sur penalty – face au Zimbabwe (1-0), puis au Cap-Vert, l’attaquant de Liverpool s’est mué en passeur décisif en quart de finale, en offrant une occasion en or à Famara Diédhiou, le premier à faire craquer la coriace défense équato-guinéenne.
De nombreux observateurs ne cessent de le répéter depuis des semaines : plus Mané sera performant, plus les chances du Sénégal d’inscrire son nom pour la première fois au palmarès seront réelles.
L’Égypte fidèle à elle-même
L’Égypte, c’est un peu la sélection que l’on adore détester. Son jeu manque singulièrement de panache, l’attitude de son staff technique et de certains de ses joueurs irrite, et elle s’en remet souvent aux fulgurances de Mohamed Salah pour s’extirper des pièges que tous ses adversaires lui tendent, jusqu’à présent avec un succès tout relatif.
Après la Côte d’Ivoire en quart de finale (0-0, 4-5 aux t.a.b), c’est le Maroc qui s’est heurté au mur égyptien, après avoir pourtant rapidement mené au score. Mohamed Salah, a d’abord égalisé, avant d’offrir à Mahmoud Hassan « Trézéguet » le but de la qualification lors de la prolongation (2-1).
Les Pharaons ont également usé de tous les bonnes vieilles ficelles (protestations, simulations, anti-jeu) pour pourrir le match, une technique qui a parfaitement fonctionné face à des Marocains beaucoup moins expérimentés. Les Camerounais, prochains adversaires des Égyptiens, sont prévenus…
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