La plateforme fait suite à plusieurs plaintes d’internautes rapportant des cas de harcèlement – notamment sexuel – dans le métavers.
Après les premiers cas rapportés de harcèlement et d’agressions sexuelles dans le métavers, l’empire de Mark Zuckerberg travaille actuellement à faire de son monde virtuel un espace plus sécurisé. Dans le jeu Horizon Worlds notamment, chaque avatar se verra bientôt doté d’une bulle personnelle, à laquelle personne ne peut accéder. Activée par défaut, cette option permettra d’instaurer une distanciation sociale de rigueur entre les joueurs et les joueuses, à raison d’environ 1,2 mètre (4 pieds) au minimum.
Un moyen pour Meta, d’établir de nouvelles normes sur la manière dont les internautes interagissent en ligne. En plus de protéger les internautes d’une éventuelle agression virtuelle, ces safe spaces pourraient aussi permettre de faire disparaître les mains des utilisateurs qui s’approcheraient trop près d’un autre avatar. Un moyen estime l’entreprise, d’interdire les contacts non sollicités même au sein d’un monde virtuel. À noter qu’il sera a priori toujours possible de taper dans la main d’un autre avatar, à condition d’étendre suffisamment le bras.
Une bulle pour délimiter son safe space
Activée par défaut et impossible à supprimer, cette limite pourra en revanche être augmentée via de prochaines mises à jour, précise Kristina Milian, une des porte-parole de l’entreprise. Il sera cependant impossible de bloquer virtuellement quelqu’un grâce à sa bulle personnelle, qui pourra toujours être traversée en cas de besoin.
Bien décidé à façonner le monde virtuel de demain, Meta doit aussi faire face à quelques déconvenues. Pendant les phases de test, l’entreprise avait estimé ne pas avoir fait assez pour protéger la sécurité de ses utilisateurs et utilisatrices, alors même que la plateforme proposait déjà une option de blocage. Face à ces problèmes émergents, le géant du web avait fait part de sa volonté de faciliter l’accès aux fonctionnalités visant à lutter contre le cyberharcèlement.
1 Commentaire