Face aux violences et brimades dont la plupart des populations Bissau guinéennes depuis l’avènement du « général » Umaru Embalò, les militants guinéens appellent à l’ONU, l’UE aide à mettre fin aux intimidations. En moins d’une semaine, des journalistes et des acteurs de la Société Civile ont été victimes d’agressions par des hommes armés. Preuve de l’inquiétude des camarades de Luiz Martin Vaz, avocat et ancien président de la Ligue Bissau guinéenne des droits de l’homme, le dernier rapport du Département d’état américain, avait épinglé le pouvoir de Umaru Embalò.
Dans une lettre adressée à António Guterres et Ursula von der Leyen, la ligue guinéenne des droits de l’homme demande l’intervention de la communauté internationale pour mettre fin aux violences qui sont vécues chaque jour dans le pays
« Les fondements de l’État de droit démocratique n’ont jamais été aussi menacés en Guinée-Bissau qu’aujourd’hui », peut-on lire dans la lettre adressée ce jeudi par la Ligue guinéenne des droits de l’homme (LGDH) au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres et à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La missive, présentée lors d’une conférence de presse à Bissau, retransmise en direct sur les réseaux sociaux, est une alerte à la communauté internationale sur ce qui se passe depuis début février : attaques contre des citoyens perpétrées par des proches du régime de Bissau, arrestations arbitraires sans mandat d’arrêt, kidnapping de citoyens.
« Les réalisations objectivement obtenues tout au long de notre long combat démocratique ont été fortement compromises depuis l’instauration du régime politique actuel, dont le but principal se traduit par la confiscation progressive des droits fondamentaux et la liberté Les doms. « mental pour installer un régime totalitaire », avertit la direction de LGDH.
Le rapport intervient dans la foulée d’une semaine marquée par la destruction de la radio Capital FM et les attaques contre les maisons de l’analyste politique Rui Landim (critique du gouvernement), l’ancien président de la LGDH Luís Vaz Marques, et l’actuel, Augusto Mário Silva, al f battre et menacer des journalistes.
« Les autorités politiques, avec l’aide des forces de sécurité et de l’appréhension du recours systématique à des méthodes illégales telles que la violence policière, l’intimidation, les arrestations arbitraires, les enlèvements et les coups de journaux, ci Vic activistes et opposants politiques », lit la lettre, qui détaille l’influence du “discours politique ségrégationniste et de l’incitation à la haine » qui contribuent à « éroder les fondements de la cohésion sociale et de la tolérance religieuse en Guinée-Bissau ».
« Depuis le début, ce gouvernement a tout fait pour réduire les droits de l’homme dans le pays », a déclaré le vice-président de la LGDH, Bubacar Turé, au téléphone de Bissau. « C’est un comportement inacceptable, et nous sommes prêts à nous battre par tous les moyens. « L’alerte internationale est l’une des options de la Ligue pour essayer de maintenir l’espace de manœuvre qui diminue de jour en jour.
Ministre de l’intérieur en action
Immédiatement, les dirigeants de la Ligue demandent aux partenaires de l’ONU et de l’UE d’appeler les autorités nationales “à mettre immédiatement fin à la vague d’arrestations arbitraires, d’intimidation et de menaces contre les citoyens Ils demandent également aux organisations internationales d’influencer “la création d’une commission d’enquête indépendante en vue de clarifier les circonstances dans lesquelles l’attaque meurtrière contre le palais du gouvernement a eu lieu”, le 1er autorités données nationales “le respect scrupuleux de ses obligations internationales dans la domaine des droits de l’homme”. La plus urgente serait la contribution internationale à travers l’appel “aux autorités nationales pour la cessation immédiate des actes de violence gratuite contre les opposants politiques”.
La principale revendication de la LGDH est la “démission immédiate” du ministre de l’intérieur, Botche Candé, pour “incapacité” à assurer la sécurité publique. Bubacar Turé a exprimé à l’Express la protestation de la Ligue pour le silence de la communauté internationale face aux attaques à la radio et aux personnes signalées à Bissau, contrairement à la condamnation qu’il a faite du présumé février 1er coup d’état. Les plaintes de la Ligue sont ciblées par la menace des forces de l’ordre, tout comme les voix dissidentes.
Selon la lettre de la LGDH, le gouvernement a réactivé une « brigade d’enlèvement et de battage », qui fonctionne comme « une sorte de milice du régime installé, en particulier le ministère de l’intérieur, où les victimes sont prises en dernier recours, à une d arrangements de procédure”. Le contexte, que la Ligue qualifie de « volatile », ne donne pas sa place à l’espoir des Guinéens et les laisse terrifiés : « C’est cette stratégie que nous dénonçons », dit Turé.
De même, Augusto Mário Silva a avoué connaître le risque qu’il prend : « Je suis conscient et je suis pleinement conscient du risque que nous prenons tous ici. Mais nous n’avons pas le choix, parce que nous n’ avons pas de deuxième patrie. Notre patrie est la Guinée-Bissau. Alors, nous n’abandonnerons pas nos citoyens. »
Atlanticactu
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