Chakib Khelil était notamment jugé pour corruption. Il avait été en poste pendant dix ans sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Depuis le départ de l’ancien chef de l’État en avril 2019, la justice algérienne a lancé une série d’enquêtes sur des personnalités qui lui étaient liées.
Vingt ans de prison et une amende de 2 millions de dinars, soit 12 500 euros. Telle est la peine prononcée à l’encontre de Chakib Khelil par le tribunal de Sidi M’hamed, au terme de son procès qui s’est ouvert au début du mois.
L’ancien ministre de l’Énergie était poursuivi pour corruption, octroi d’indus privilèges, abus de fonction et conclusion de marchés en infraction aux lois et à la réglementation.
Chakib Khelil a été jugé par contumace. Il se trouve à l’étranger depuis qu’une procédure a été relancée contre lui. L’agence de presse APS indique qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis septembre 2019.
À ce même procès, figuraient sur le banc des accusés l’ancien patron du groupe Sonatrach, Mohamed Meziane, et son ancien adjoint. Les deux hommes étaient accusés d’avoir avantagé le groupe italien Saipem, au moment de conclure un marché pour un complexe gazier dans la région d’Oran, au détriment d’une société émiratie, sur instruction de l’ancien ministre.
Mohamed Meziane, déjà détenu pour une autre affaire, écope d’une peine de cinq ans de prison et d’une amende. Son adjoint a également été condamné.
RFI
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