Au cours d’une interview télévisée lundi, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a accusé les autorités maliennes « d’entraves aux capacités opérationnelles » de la force Barkhane.
« C’est la junte qui s’isole, qui perd, qui est faillie et qui devra assumer la suite », a également lancé le ministre des Affaires étrangères qui s’exprimait alors que la crise bat son plein entre Paris et Bamako depuis plusieurs mois et à deux jours de l’ouverture d’un sommet UA-UE à Bruxelles.
«Si les conditions ne sont plus réunies, ce qui est manifestement le cas, pour qu’on puisse être en mesure d’agir au Mali, on continuera à combattre le terrorisme à côté, avec les pays du Sahel qui sont eux tout à fait demandeurs », a fait savoir Jean-Yves Le Drian cité par anadolu.
S’agissant de la présence du groupe Wagner au Mali, M. Le Drian déclare que, « Wagner c’est un millier (d’hommes) maintenant » au Mali, avec « pour objectif affiché de protéger la junte », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que les conditions « ne sont plus réunies » pour maintenir l’opération Barkhane au Mali. Il précise, néanmoins, qu’il s’agira pour la France, de réorganiser sa présence au Sahel.
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