Chelsea vainqueur face à Palmeiras

Malgré la grosse détermination affichée par Palmeiras en finale de la Coupe du monde des clubs, Chelsea s’est imposé grâce à un penalty de Kei Havertz au bout de la prolongation et s’offre un nouveau titre. Le premier de son histoire, dans cette compétition.

Un penalty décisif, pour éviter une séance de pénos risquée… et pour s’offrir un nouveau cadeau supplémentaire, dans l’armoire à trophées ! Pour avoir le droit de repartir au pays avec la Coupe du monde des clubs sous le bras (la première de son histoire), Chelsea a dû batailler en finale et s’en est sorti au bout de la prolongation. Car même mené en deuxième mi-temps, Palmeiras n’a rien lâché et a réussi à égaliser pour rêver de sacre. Sans succès, les Blues pouvant compter sur leur seul buteur de finale de Ligue des champions pour boucler la boucle : Kai Havertz. Non sans difficulté.

Weverton, les Anglais n’aiment pas

Hyper dominateur en matière de possession de balle (71 %, en première période) et de territoire, Chelsea a pourtant du mal à se procurer des occasions réellement dangereuses. Sur leurs dix (et même sur leurs dix-huit) premières frappes, les Blues n’en cadrent ainsi… que deux ! Les œuvres de Silva, dont le joli tir de loin est arrêté par un Weverton vigilant juste avant la pause, et de Lukaku, qui voit lui aussi le portier stopper sa tentative à la demi-heure de jeu passée à la suite d’une passe en retrait calamiteuse de Danilo. En face, Palmeiras ne se laisse pas faire pour autant et joue crânement sa chance. Avec par exemple une tête de Rony captée par Mendy, ou encore un ballon hors cadre de Dudu qui s’amuse avec Azpilicueta. Bref, les 22 acteurs rentrent aux vestiaires sur un score vierge, et les favoris guidés par Tuchel – qui a très vite remplacé Mount par Pulisic – sont encore loin de brandir la coupe.

Havertz, encore là

Sauf que finalement, le trophée se rapproche tout près, et d’un seul coup, lorsque l’inévitable Lukaku – déjà buteur lors du tour précédent – ouvre le score d’un coup de casque bien senti en profitant d’un bon centre d’Hudson-Odoi combiné à un marquage adverse défaillant. 1-0 à la 54e minute, et presque 2-0 quelques secondes plus tard quand Pulisic manque le break d’une dizaine de centimètres. Oui, mais voilà : alors que Chelsea pense avoir déjà gagné, Palmeiras revient dans la partie avec un penalty de Veiga sanctionnant une main de Silva (au duel avec Gómez). 1-1, tout est à refaire pour les Anglais et le chronomètre indique qu’il reste seulement 25 minutes à disputer dans le temps règlementaire.

Et comme Pulisic, à l’instar de ses partenaires, n’arrive toujours pas à trouver le cadre… La prolongation arrive ! Dans le même faux rythme, dans la même lenteur et devant la même double impuissance malgré les nombreux remplacements effectués ou la maîtrise toute relative des Blues. Pour ne rien arranger, la fatigue débarque elle aussi sur la pelouse. Mais tandis que tout le monde croit la séance de tirs au but obligatoire, une mauvaise partie du corps de Luan (qui, au passage, sera expulsé sur une des actions suivantes) vient au contact de la sphère sur une reprise d’Azpilicueta dans la zone de vérité à la suite d’un corner… Second péno, converti par Havertz. Nouveau titre, pour lui et ses potes !

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