Retrait de la France et de ses partenaires du Mali: Revivez le déroulé « Heure par heure »

  • 11h30 : « La France ne se retire pas du Sahel », souligne notre spécialiste des mouvements jihadistes, Wassim Nasr.

  • 10h40 : Encore 2 500 à 3 000 soldats français au Sahel après le retrait du Mali d’ici 6 mois

Quelque 2 500 à 3 000 soldats français resteront déployés au Sahel au terme de leur retrait du Mali d’ici environ six mois, a indiqué jeudi matin l’état-major des armées françaises. 

Actuellement, 4 600 militaires français sont déployés dans la bande saharo-sahélienne dont 2 400 au Mali, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni, lors d’un point de presse à Paris.

  • 10h10 : Fin de la conférence de presse d’Emmanuel Macron et de ses alliés

  • 10h05 : Les Européens « ne partagent ni la stratégie ni les objectifs cachés » de la junte malienne

La France et ses partenaires européens ne partagent pas la « stratégie » et « les objectifs cachés » de la junte de Bamako, a déclaré le président Emmanuel Macron pour expliquer le retrait militaire du Mali.

« Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d’autorités de fait, dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés. C’est la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui au Mali. La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier, elle ne doit pas, sous prétexte d’être une priorité absolue, se transformer en exercice de conservation indéfinie du pouvoir », a-t-il affirmé.

  • 9h50 : Le retrait des forces françaises prendra quatre à six mois

Le retrait des forces françaises présentes au Mali, annoncé jeudi matin, devrait s’étaler sur une durée de quatre à six mois, a annoncé Emmanuel Macron.

  • 9h45 : Le président Macron « récuse complètement » la notion d’échec français au Mali

« Que se serait-il passé en 2013, si la France n’avait pas fait le choix d’intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l’État malien », a-t-il fait valoir, en ajoutant qu' »ensuite nos militaires ont obtenu de nombreux succès », dont l’élimination de l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en juin 2020.

« Nous décidons de partir parce que la junte au pouvoir au Mali ne fait plus de la lutte contre le terrorisme sa priorité », a ajouté le chef de l’État français. « Les mercenaires au Mali viennent sécuriser leurs intérêts économiques et la junte elle-même. »

  • 9h35 : « Les États africains comprennent le retrait de la France et ses partenaires »

Également présent à l’Élysée, le président sénégalais, Macky Sall, qui préside actuellement l’Union africaine (UA), a déclaré comprendre la décision des autorités européennes et françaises de retirer leurs troupes du Mali.

  • 9h25 : La présence française au Sahel doit se réduire

La présence française au Sahel doit se réduire comme cela a été le cas dans le Nord-Mali, a déclaré le président de la République Emmanuel Macron. Pour le chef de l’État, cette évolution, permettra, comme demandé par les partenaires locaux, de se recentrer « là où notre contribution est attendue ».

Des militaires européens présents au Mali seront redéployés au Niger, a par ailleurs annoncé le président français, qui juge que « Al-Qaïda et Daech ont choisi de faire de l’Afrique, du Sahel en particulier, et maintenant de manière croissante le golfe de Guinée, une priorité de leur stratégie d’expansion ».

« Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao, il sera effectuée de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali » et « durant cette période, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma », a précisé Emmanuel Macron.

  • 9h20 : « Il était important d’adresser un message de continuité de notre engagement au Sahel »

Emmanuel Macron a affirmé qu’il était important d’adresser un message de continuité » de l’engagement de la France et de ses partenaires au Sahel dans la lutte antijihadiste. Le président français affirme que les autres pays du golfe de Guinée seront davantage « appuyés ». Par ailleurs, les populations civiles seront davantage mises au cœur de la lutte antijihadiste : « Déployer d’abord des programmes civils et sociaux. Ce n’est qu’en complément de ces programmes qu’une action militaire peut être efficace », a déclaré Emmanuel Macron.

  • 9h05 : Ce que dit le communiqué officiel

« En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les États européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations », est-il écrit dans cette déclaration.

  • 8h50 : La France et ses partenaires annoncent leur retrait du Mali

La France, ses alliés européens dans Takuba et le Canada annoncent un « retrait coordonné » du Mali, dans un communiqué, du fait de la dégradation des relations avec la junte à Bamako.

« Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies » et les pays ont décidé « le retrait coordonné » du Mali, tout en assurant de leur « volonté de rester engagés dans la région » du Sahel en proie à la contagion jihadiste, selon une déclaration conjointe.

  • 8h45: Avec le départ de Barkhane, l’option d’une négociation avec les jihadistes relancée au Mali

Alors que le retrait des troupes françaises du Mali devrait être annoncé par Emmanuel Macron jeudi matin, les autorités de transition maliennes ont désormais les mains libres pour négocier directement avec les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda. Nos explications dans cet article.

  • 8h20 : « Emmanuel Macron devrait annoncer les contours du départ des troupes françaises du Mali »

« Le chef de l’État n’a d’autre choix que de s’entendre avec ses partenaires européens pour dessiner le cadre de ce retrait qui devrait être annoncé par Emmanuel Macron », explique notre envoyé spécial à l’Élysée, Karim Hakiki.

  • 7h55 : « La fin de l’opération Barkhane laisse un grand vide »

Dans un entretien exclusif avec France 24 et RFI, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a jugé que le retrait attendu des troupes françaises et européennes du Mali « crée un vide » qui obligera les armées ouest-africaines à être en première ligne dans la lutte contre le jihadisme au Sahel.

  • 7h30 : Jour J pour la présence française au Mali

Emmanuel Macron doit tenir à l’Élysée une conférence de presse, jeudi 17 février à 9 heures (8 heures GMT), notamment aux côtés du président du Conseil européen Charles Michel, pour annoncer les décisions actées mercredi soir lors d’un sommet réunissant plusieurs dirigeants européens et africains.

La France est militairement présente depuis 2013 au Mali, proie des groupes jihadistes qui sévissent aussi dans d’autres États sahéliens. Paris est intervenu pour enrayer la progression des groupes islamistes radicaux menaçant Bamako et a ensuite mis sur pied une vaste opération antijihadiste régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les franchises locales d’Al-Qaïda et de l’organisation État islamique.

Mais malgré des victoires tactiques, le terrain n’a jamais été véritablement repris par l’État malien et ses forces armées.

AFP

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