Après avoir réalisé des exercices militaires et des tirs de missiles balistiques le week-end précédent son invasion en Ukraine, l’homme fort du Kremlin a fait directement mention de l’arme nucléaire de son allocution annonçant le début de l’invasion.
Guerre en Ukraine: comment Vladimir Poutine a brandi la menace nucléaire https://t.co/RyE8QwWx5T via @BFMTV
— actufirst (@Actufirst1) February 25, 2022
« D’épouvantables conséquences pour tout agresseur potentiel. » C’est par ces mots que Vladimir Poutine a lancé, jeudi matin, son « opération militaire spéciale », point de départ d’une invasion en Ukraine et d’une nouvelle guerre en Europe. Une référence directe à l’arme nucléaire, employée deux fois dans l’Histoire, lors de la Seconde Guerre mondiale, par les États-Unis contre le Japon.
Avant de prendre la parole, le président russe avait mené le week-end dernier des exercices militaires nucléaires en Biélorussie. Des entraînements au cours duquel des tirs de missiles balistiques ont été réalisés, des ultimes manoeuvres d’intimidation avant le début effectif de son attaque.
« L’Alliance atlantique est une alliance nucléaire »
Dans son allocution de jeudi, donc, le maître du Kremlin a bien mis en avant que son pays restait une des « plus grandes puissances nucléaires au monde ». Avant de menacer le reste de la planète:
« Personne ne doit avoir de doutes sur le fait qu’une attaque directe contre notre pays mènera à la destruction et à d’épouvantables conséquences pour tout agresseur potentiel », a-t-il intimé.
Si ce scénario semble peu probable, aux yeux de bien des spécialistes, l’invasion débutée jeudi matin en Ukraine l’était également il y a encore quelques jours.
En face, la réponse ne s’est pas fait attendre. Et elle est arrivée de Paris: l’Otan est aussi une « alliance nucléaire », a averti jeudi soir Jean-Yves Le Drian. « Vladimir Poutine doit aussi comprendre que l’Alliance atlantique est une alliance nucléaire », a déclaré le ministre des Affaires étrangères chez nos confrères de TF1, en promettant aussi des sanctions européennes « spectaculaires » qui vont « taper au coeur » la Russie.
bmftv
