Guerre en Ukraine : Pour Nicolas Sarkozy, la France a le choix entre la diplomatie et la guerre totale

Vincent Isore/IP3 ; Paris, France February 25, 2022 - The President of the French Republic consults two former presidents at the Elysee Palace regarding the crisis in Ukraine - French former President Nicolas Sarkozy, French President Emmanuel Macron POLITIQUE, ANCIEN PRESIDENT, ELYSEE (MaxPPP TagID: maxbestof216099.jpg) [Photo via MaxPPP]

L’ancien président s’est exprimé sur le perron de l’Elysée, après avoir été reçu par Emmanuel Macron.

Face à l’invasion russe en Ukraine, « la seule voie possible est la diplomatie, car l’alternative à la diplomatie c’est la guerre totale », a déclaré vendredi l’ex-président Nicolas Sarkozy, en soutenant la stratégie de dialogue d’Emmanuel Macron qui l’a reçu une heure à l’Elysée.

« La voie du dialogue, de la diplomatie est difficile, souvent décevante, mais il n’y a pas d’alternative. Il faut donc continuer dans cette voie. Et si la France ne le fait pas, personne ne le fera », a ajouté l’ancien président.

« C’est la raison pour laquelle j’ai approuvé la démarche du président Macron quand il est allé à Moscou », a-t-il expliqué, lui qui avait également privilégié la négociation avec Moscou lors de la crise en Géorgie en 2008.

Des institutions modernes
Nicolas Sarkozy a aussi souhaité que la France propose la création de « nouvelles institutions multilatérales ». « Aujourd’hui, plus rien ne marche. L’Otan, ça fonctionne pas. Le G7, ça fonctionne pas. Le G20, dont j’ai voulu la création, ça ne fonctionne pas. Et même l’ONU, qui oscille entre apathie et immobilisme », a-t-il lancé.

« Nous sommes en 2022, il est temps d’inventer les institutions qui permettront le multilatéralisme du XXIe siècle. Or nous vivons avec les institutions qui sont celles du XXe siècle. C’est à la France (…) de proposer de grandes initiatives. De toute crise peut sortir le pire, mais parfois le meilleur », a-t-il conclu. Avant lui, Emmanuel Macron a reçu vendredi matin, également pendant une heure, son prédécesseur François Hollande, qui a estimé que l’Europe devait durcir ses sanctions contre la Russie.

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