Pour l’Union européenne, il n’y a aucune discrimination avérée. Le service européen pour l’action extérieure dirigé par Josep Borrell a échangé ce mardi à ce sujet avec les autorités des deux pays.
Suite à la déclaration de l’Union Africaine le lundi 28 février 2022 qui s’est dite préoccupée par le traitement infligé à ses ressortissants qui souhaitent quitter l’Ukraine, Varsovie rejette ce mardi 1er mars les accusations de racisme.
» La Pologne aide tout le monde quelle que soit sa nationalité, son ethnie ou sa race « , assurent les autorités polonaises. Pour l’Union européenne, il n’y a pas de discrimination avérée que ce soit en Pologne ou en Ukraine.
Ces ressortissants africains victimes de comportements racistes aux frontières ukrainiennes seraient que des cas isolés. C’est ce qu’insinue à RFI Stefano Sannino, le secrétaire général du service européen pour l’action extérieure, qui rappelle que près de 700 000 ont déjà fui le pays.
« On a parlé, soit avec le gouvernement ukrainien, soit avec le gouvernement polonais pour être certain qu’il n’y ait pas de discriminations et d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des ressortissants africains », explique-t-il.
« On a demandé à notre ambassadrice auprès de l’UA de contacter les autorités de l’Union Africaine. On a aussi demandé à toutes nos ambassades dans les différents pays de contacter les autorités pour savoir s’il y avait des cas spécifiques, pour essayer d’aider spécifiquement les personnes qui avaient des problèmes à sortir du pays », ajoute Stefano Sanino en tentant de rassurer sur ce point l’Union Africaine.
Des témoignages montrent des gens maltraités par des agents de sécurité, notamment empêchés de prendre place dans les trains ou des bus rejoignant les frontières. Certains Africains se sont vus bloqués au passage de frontière, surtout avec la Pologne.
afrikmag