Des troupes russes débarquées à Kharkiv, la Russie annonce avoir pris Kherson

Au septième jour de l’invasion russe en Ukraine, des frappes russes ont touché la ville de Kharkiv causant la mort de 4 personnes. Des soldats russes aéroportés ont également été débarqués dans la ville. Plusieurs villes sont victimes de bombardements et la Russie a annoncé avoir pris le contrôle de la ville portuaire de Kherson.

► La Russie affirme avoir pris le contrôle de la ville portuaire de Kherson et des troupes aéroportées ont débarqué à Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui a été frappée par des frappes ce jeudi matin faisant au moins 4 morts. La veille, 21 personnes sont décédées à Kharkiv. Du côté de Kiev, la situation reste tendue et un convoi militaire de 60 km de long s’approche de la capitale. La ville de Volvonakha, dans le Donetsk, tout comme celle de Marioupol ont également été lourdement bombardées.

► Le président français Emmanuel Macron s’exprimera ce mercredi à 19h TU (20h heure de Paris). L’intervention d’Emmanuel Macron survient à l’issue d’un Conseil de défense consacré au conflit.

► Plus de 874 000 réfugiés ont déjà fui les combats, selon un nouveau bilan des Nations unies, un million de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Aux frontières de l’Ukraine, ils sont des milliers à attendre de pouvoir traverser vers les pays voisins.

► De nouveaux pourparlers pourraient avoir lieu ce jeudi. La Russie a fait savoir que sa délégation « sera sur place », sans préciser de lieu et qu’elle « espérait » que l’Ukraine vienne. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a quant à lui dit qu’aucune date n’avait été convenue. « On ne sait pas quand les pourparlers auront lieu », a-t-il dit, accusant la Russie d’émettre des « ultimatums ».

13h48 : De nouvelles frappes ont touché la ville de Kharkiv

Selon les services d’urgence de l’État, de nouvelles frappes ont touché le centre-ville de la seconde ville du pays, bombardée depuis ce jeudi matin. Un bâtiment du Conseil municipal a été touché, rajoute le DSNS.

13h34 : Le club de foot anglais Everton suspend ses contrats de sponsoring avec le milliardaire russe Usmanov

« Tout le monde à Everton est choqué et attristé par les événements épouvantables qui se déroulent en Ukraine (…). Le club confirme qu’il a suspendu avec effet immédiat tous les contrats commerciaux de sponsoring avec les entreprises USM, Megafon et Yota », dans lesquelles Usmanov, un proche de Vladimir Poutine, a des participations importantes.

13h31 : Le monde de la culture mobilisé contre l’offensive russe en Ukraine

Après le tremblement militaire, politique, diplomatique, économique et financier, le monde culturel est aussi en train de s’organiser pour condamner et contrer l’invasion russe en Ukraine à sa façon.

► Guerre en Ukraine: l’offensive culturelle

13h12 : L’Opep augmente faiblement sa production malgré la flambée des prix, laissant craindre des ruptures d’approvisionnement.

Les représentants des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix partenaires via l’accord Opep+ ont convenu mercredi « d’ajuster à la hausse leur niveau total de production de 400 000 barils par jour pour le mois d’avril 2022 », a annoncé l’Opep dans un communiqué à l’issue d’une brève réunion, au résultat sans surprise.

13h03 : Les combats continuent à Kherson

Des responsables ukrainiens ont déclaré que la ville d’environ 300 000 habitants était encerclée, mais que la bataille se poursuivait. Peu avant l’annonce russe, le mairie de la ville avait annoncé que les russes avaient pris le port et la gare.

12h25 : Les attaques se concentrent sur le nord de l’Ukraine

Il semble que les forces russes souhaitent isoler encore plus la capitale, en la coupant de la Pologne, rapporte notre correspondant Stéphane Siohan. La Russie souhaiterait ainsi ralentir les ravitaillements en nourriture depuis la Pologne. Des évacuations se font également via cet axe.

Selon nos informations, il y a beaucoup d’armes venant de pays européens qui arrivent et qui sont transportées de Pologne en Ukraine, qui roulent sur la route Nord. C’est donc aussi une raison qui pousse la Russie a concentrer sur cette zone ses attaques. Expliquant ainsi qu’elles soient concentrées sur la ville de Jitomir, une petite ville régionale à l’Ouest de Kiev.

Selon des sources sécuritaires à RFI, le siège de Kiev pourrait être complet dans les quarante-huit heures à venir. Il est donc conseillé aux habitants qui souhaitent quitter la ville de le faire dans les deux jours à venir car après, la capitale ukrainienne pourrait être entièrement fermée.

Pour le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU et expert militaire, il est désormais possible de parler de « siège », alors que les bombardements de ces dernières heures ont pour objet de vider ces villes de leur population.

« Beaucoup de troupes sont aux abords de Kiev pour entrer dans Kiev. (…) Par exemple, la communication a été coupée avec la télévision en frappant l’antenne et il est possible que d’autres mesures soient mises en œuvre comme couper l’électricité couper l’eau, de façon à faire partir la population et permettre l’assaut sur la ville qui va être quelque chose de très compliquée. »

RFI

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