Quatre des plus importants éditeurs de navigateurs web se sont mis d’accord pour participer ensemble à Interop 2022, une initiative visant à améliorer l’interopérabilité entre les plateformes web.
Microsoft (Edge), Google (Chrome), Mozilla (Firefox) et Apple (Safari) vont travailler main dans la main pour améliorer l’interopérabilité de leurs navigateurs web. L’objectif, c’est de faciliter le travail des développeurs web et en bout de course, améliorer l’expérience utilisateur de tous les internautes, peu importe leur logiciel préféré pour naviguer sur internet.
Meilleur respect des standards du web
Interop 2022 est d’abord et avant tout une série de benchmarks auxquels sont régulièrement soumis les quatre navigateurs. Ces quinze tests mesurent des standards du web, ce qui permet d’évaluer les manquements ou le retard d’un logiciel par rapport aux autres. Les ingénieurs chargés du développement des navigateurs peuvent ainsi axer leur travail pour améliorer telle ou telle fonctionnalité.
Actuellement, les versions stables des quatre navigateurs sont assez éloignés les uns des autres. Les tests montrent qu’avec une note de 50, Safari est loin derrière Firefox, en tête avec 69. Chrome et Edge se partagent la même note (61), ce qui est assez logique : les deux sont tributaires du même moteur, Chromium, pour fonctionner.
Crédit : Interop 2022
Par contre, les versions expérimentales de ces mêmes navigateurs (version alpha ou canary) les placent dans un mouchoir de poche, entre 71 et 74, avec là aussi une prime pour Firefox. Ces scores indiquent que les futures versions stables de ces logiciels seront beaucoup plus proches les uns des autres au niveau des technologies web standards : un site web ou un service en ligne s’affichera de la même manière, ses fonctions seront similaires.
Cette année, les quatre éditeurs vont travailler sur 15 domaines comme les couleurs dans les feuilles de style ou le scrolling. Pour les développeurs comme pour les internautes, ce travail en commun est capital pour s’assurer qu’un site web aura le même comportement d’un navigateur à un autre. Ce qui n’empêche pas que chacun conservera ses fonctionnalités exclusives, comme l’accès iCloud dans Safari par exemple.
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