Ligue Europa Conference : l’OM joue encore à se faire peur

Largement dominateur d’un FC Bâle, bien pâle, l’Olympique de Marseille ne s’est imposé que d’un but (2-1). Comme d’habitude, les Marseillais ont joué à se faire peur, alors qu’il n’aurait pas dû laisser place au doute.

L’Olympique de Marseille aime la coupe d’Europe. Alors que les résultats en Ligue 1 étaient compliqués, les Phocéens se sont offert deux belles victoires contre Qarabag (3-1 et 3-0). Cette fois-ci, la colère commençait à gronder et l’OM avait l’occasion, à nouveau, de se refaire la cerise pour ce match aller de Conference League contre Bâle (2-1).

Dès le début de la rencontre, dans un Vélodrome qui les a soutenus jusqu’au bout, on a bien senti Mattéo Guendouzi et ses coéquipiers. Ce n’était pas un hasard s’ils écrasaient la rencontre, même s’ils n’ont trouvé la faille que sur un penalty de Milik en première période. Le Polonais s’est offert un doublé en seconde période, puis l’OM s’est un peu endormi, a manqué des occasions et en a pris un. Ce qui n’a pas trop plu à Jorge Sampaoli.

« C’est sévère, mais c’est le foot »
« Les deux choses, quand on analysera, on verra aussi la grande différence entre les deux équipes. Cela aurait pu finir par au moins quatre buts d’écart, contre une bonne équipe de Bâle. Il faut mettre en avant ce qu’a fait l’équipe. On a l’impression que sur leur but, le joueur est hors jeu alors que nous on a eu six grosses occasions pour marquer », a-t-il développé, avant d’être rejoint par Dimitri Payet au micro du diffuseur.

« S’il n’y a pas ce but de Bale, c’était une copie presque parfaite avec de la maîtrise du match et du ballon. On a joué notre jeu, on aurait pu en mettre plus et pas en prendre. On s’était dit qu’on devait continuer à les faire courir, mais être plus tranchant devant. Il n’y a plus la règle des buts à l’extérieur, mais c’est à nous de faire le travail au match retour. Ma suspension au match retour ? Il y a faute certes, mais c’est sévère on a pris beaucoup de coups. Sur Harit, il y a une grosse faute, mais le joueur ne prend que jaune. C’est sévère, mais c’est le foot », a expliqué le meneur de jeu. Une chose est sûre, l’OM devra et voudra faire le boulot au retour. Sans Payet par contre.

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