En direct : le président ukrainien propose à Moscou un nouvel échange de prisonniers

Volodymyr Zelensky a proposé, mercredi, un échange de prisonniers au cours duquel des prisonniers de guerre ukrainiens retenus par les forces russes seraient échangés contre l’homme politique pro-russe et proche de Vladimir Poutine Viktor Medvedtchouk, arrêté mardi. Suivez en direct les évènements de la journée.

9 h 27 : les présidents polonais et baltes se rendent à Kiev
Les chefs d’Etat polonais et baltes se rendent mercredi en train à Kiev pour « soutenir » le président ukrainien Volodymyr Zelensky face à l’offensive de la Russie, ont indiqué les présidences de ces pays.

« Notre objectif est de soutenir le président Zelensky et les défenseurs de l’Ukraine à un moment décisif pour ce pays », a indiqué Jakub Kumoch, un conseiller du président polonais à l’agence PAP.

9 h 10 : un millier de soldats ukrainiens se sont rendus à Marioupol, selon la Russie
Plus d’un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines, a déclaré le ministère de la Défense russe. « Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l’usine métallurgique Ilitch (…) 1 026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus », a indiqué le ministère dans un communiqué.

8 h 35 : Kiev assure qu’il n’y aura pas de couloirs humanitaires mercredi
L’Ukraine n’ouvrira aucun couloir humanitaire, a déclaré une responsable du gouvernement en accusant les Russes de « violer les normes du droit international » ce qui rend la situation « dangereuse ».

« Malheureusement, nous n’ouvrirons pas de couloirs humanitaires aujourd’hui. Dans la région de Zaporojie, les occupants ont bloqué les bus et dans la région de Lougansk, ils violent le cessez-le feu », a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.

8 h 30 : Macron ne reprend pas le mot « génocide » utilisé par Biden
Interrogé sur France 2 sur les déclarations de Joe Biden, qui a accusé mardi le président russe de « génocide en Ukraine », Emmanuel Macron a répondu vouloir être « prudent avec les termes ».

« Je dirais que la Russie a déclenché d’une manière unilatérale une guerre brutale, qu’il est maintenant établi que des crimes de guerre ont été faits par l’armée russe et qu’il faut maintenant en trouver les responsables », a-t-il expliqué. « C’est une folie ce qui est en train de se passer, c’est d’une brutalité inouïe (…) mais je regarde en même temps les faits et je veux essayer au maximum de continuer à pouvoir arrêter cette guerre et à rebâtir la paix, donc je ne suis pas sûr que l’escalade des mots serve la cause », a-t-il ajouté.

7 h 05 : Washington s’inquiète de l’usage d’armes chimiques à Marioupol
« Avant même l’invasion russe en Ukraine, les services de renseignement américain travaillaient déjà sur l’utilisation d’armes chimiques par les troupes russes, à la frontière entre les deux pays », rappelle Matthieu Mabin, correspondant de France 24 à Washington. « Désormais, face à des témoignages recueillis à Marioupol, Washington s’inquiète de l’usage d’armes chimiques à Marioupol. »

De son côté, le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré mercredi qu’il n’était pas possible de tirer des conclusions définitives sur l’utilisation éventuelle d’armes chimiques par les forces russes à Marioupol, notant qu’il n’était pas possible de mener une véritable enquête dans le port assiégé.

6 h 30 : Volodymyr Zelensky propose un nouvel échange de prisonniers
Alors que les pourparlers entre Kiev et la Russie sont au point mort, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à Moscou d' »échanger » Viktor Medvedtchouk contre les Ukrainiens en captivité en Russie.

Le député et hommes d’affaires Viktor Medvedtchouk a été arrêté mardi par les autorités ukrainiennes, qui ont même diffusé une photo de lui menotté. Ce riche Ukrainien de 67 ans est connu pour ses liens avec Vladimir Poutine qui est, selon l’intéressé, le parrain de l’une de ses filles. Il avait pris la fuite fin février alors qu’il était assigné à résidence depuis mai 2021 après avoir été inculpé de « haute trahison » et de « tentative de pillage de ressources naturelles en Crimée », la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.

1 h : Joe Biden accuse Vladimir Poutine de commettre un « génocide »
Joe Biden a accusé mardi Vladimir Poutine de « génocide » en Ukraine, quelques heures après avoir utilisé ce mot pour la première fois afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.

Jusque-là, l’administration américaine n’avait pas prononcé ce mot, employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d’effacer l’idée même de pouvoir être un Ukrainien », a fait valoir Joe Biden à des journalistes lors d’un déplacement dans l’Iowa.

france24

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