En direct : la Russie confirme une frappe contre Kiev avec des armes de « haute précision »

Au lendemain de tirs de missiles russes sur la capitale Kiev, en pleine visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, Moscou a confirmé avoir effectué une frappe avec des armes de « haute précision ». Suivez notre direct.

13 h 12 : deux volontaires humanitaires britanniques « capturés » en Ukraine
Deux volontaires britanniques ont été « capturés » par des soldats russes en Ukraine, a affirmé vendredi une organisation à but non lucratif ayant son siège au Royaume-Uni, Presidium Network.

« Deux citoyens britanniques, travaillant en tant que volontaires non liés à nous mais connus de nous, Paul Urey (né en 1977) et Dylan Healy (né en 2000) », ont été « capturés par l’armée russe à un point de contrôle en Ukraine lundi », a dit Dominik Byrne, l’un des fondateurs de cette ONG dans un communiqué. Selon Presidium, ils ont disparu alors qu’ils étaient au volant pour aider à l’évacuation d’une femme et deux enfants, vers Dniproroudne dans la région de Zaporojia, dans le Sud. Le dernier contact remonte à 4H00 du matin.

11 h 11 : le président indonésien invite Zelensky et Poutine au sommet du G20
Le président indonésien Joko Widodo a annoncé avoir invité son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et confirmé avoir invité le président russe Vladimir Poutine au sommet du G20 prévu en novembre en Indonésie.

Le président russe a confirmé qu’il y participerait au sommet prévu à Bali en novembre, a précisé le leader indonésien dans une allocution vidéo. L’Indonésie, qui préside le G20 cette année, a subi de fortes pressions des Occidentaux, les États-Unis en tête, pour exclure la Russie du groupe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

Mais Jakarta a résisté, arguant que sa position l’obligeait à rester « impartiale » et le président américain Joe Biden, notamment, avait suggéré une participation de l’Ukraine pour trouver un équilibre.

9 h 52 : la Russie confirme une frappe contre Kiev avec des armes de « haute précision » pendant la visite de Guterres
La Russie a confirmé vendredi avoir effectué la veille une frappe avec des armes de « haute précision » contre Kiev, la capitale ukrainienne, en pleine visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Les forces russes ont détruit avec des armes de haute précision de longue portée les ateliers de l’entreprise spatiale Artiom dans la ville de Kiev », a indiqué le ministère russe de la Défense, lors d’un briefing.

Selon le maire de la ville Vitaly Klitschko, au moins une personne a été tuée par cette frappe. Les secouristes « ont retrouvé un corps » en déblayant les débris sur le site touché, près du centre-ville, a-t-il expliqué sur Telegram. Quatre blessés ont été hospitalisées, a-t-il indiqué dans un message séparé précisant qu’au total, plus de 100 habitants de Kiev avaient été tués depuis le début de l’invasion russe il y a deux mois.

À la suite de la découverte de ce corps, Radio Liberty, un média financé par les États-Unis, a indiqué que la victime est une de ses productrices ukrainiennes. « Vira Ghyrytch est morte des suites de la frappe d’un missile russe sur l’immeuble où elle habitait », a dit la radio sur son site internet.

8 h 43 : une « opération » d’évacuation des civils du site Azovstal, à Marioupol, envisagée pour vendredi
Une « opération » d’évacuation les civils terrés dans l’usine d’Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, est « envisagée » pour vendredi, a annoncé la présidence ukrainienne dans un communiqué. Des centaines de militaires et de civils ukrainiens dont des dizaines d’enfants sont bloqués, selon Kiev, dans cette immense aciérie d’Azovstal à Marioupol, avec les derniers combattants ukrainiens de la ville.

8 h 06 : frappe russe sur Kiev, un symbole de l’impuissance de l’ONU ?
Jeudi, Kiev a été frappée pour la première fois depuis le 14 avril par les forces russes et jamais aussi prêt du centre-ville depuis le début de l’invasion. Gulliver Cragg, l’envoyé spécial de France 24 dans la capitale, s’interroge sur la valeur symbolique de cette frappe russe au moment où Antonio Guterres avouait l’impuissance de l’ONU dans ce conflit.

6 h 53 : un hôpital militaire bombardé à Marioupol
À Marioupol, le bataillon Azov a indiqué sur Telegram qu’un hôpital militaire situé dans le vaste complexe métallurgique Azovstal – où sont retranchés des combattants ukrainiens – avait été bombardé dans la nuit de mercredi à jeudi. La salle d’opération s’est effondrée et des soldats qui y étaient soignés sont morts et d’autres ont été blessés, a précisé Azov.

« J’appelle les organisations internationales de défense des droits humains à réagir au fait que la Russie continue d’essayer d’éliminer même les défenseurs de Marioupol qui ne peuvent plus tenir une arme », a réagi sur Telegram Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien.

4 h 55 : l’Est et le Sud de l’Ukraine sous les bombes russes

Les régions méridionales et orientales de l’Ukraine – où se concentrent les assauts russes – sont sous un feu nourri de bombes.

« L’ennemi intensifie son offensive. Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions », avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et dans le Donbass, a souligné l’état-major ukrainien. Selon lui, l’armée russe tente d’empêcher le transfert de forces ukrainiennes du nord vers l’est.

Selon le gouverneur de Kharkiv, Oleg Synegoubov, cinq personnes ont été tuées jeudi dans des bombardements sur la ville et sa région. Les troupes russes, qui tentaient d’avancer depuis Izioum vers « Brazhkivka, Dovhenky et Velyka Komyshuvakha », ont subi « de lourdes pertes et ont été contraintes de battre en retraite », a-t-il assuré sur Telegram.

Dans le Donbass, à Lyman, « la situation est très difficile, toute la commune est encerclée », a indiqué à l’AFP Andriï Pankov, chef de la région administrative de Kramatorsk. Selon lui, près de la moitié du territoire communal est occupé par les chars et colonnes russes, venues du nord par Izioum, capturée précédemment.

AFP

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