Lors d’une rare et brève visite à Téhéran, le président syrien Bachar al-Assad a rencontré dimanche le guide suprême iranien Ali Khamenei ainsi que le président Ebrahim Raïssi. Les relations entre Téhéran et Damas « sont vitales » et « nous ne devons pas les laisser s’affaiblir, mais au contraire les renforcer autant que possible », a déclaré l’ayatollah Khamenei.
Le président syrien Bachar al-Assad a rencontré, dimanche 8 mai, le guide suprême iranien Ali Khamenei lors d’une rare visite à Téhéran, a annoncé la télévision iranienne.
Bachar al-Assad a effectué une brève visite chez l’allié iranien au cours de laquelle il a rencontré, outre le guide suprême, le président Ebrahim Raïssi, a-t-elle indiqué.
La dernière visite du président syrien en Iran remonte à février 2019.
Principal allié régional de la Syrie, l’Iran soutient financièrement le pouvoir de Bachar al-Assad et a envoyé en Syrie des milliers de « volontaires » encadrés par des membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne, pour se battre aux côtés du régime en guerre contre les rebelles et des groupes jihadistes.
Des relations « vitales » à « renforcer »
Les relations entre Téhéran et Damas « sont vitales » et « nous ne devons pas les laisser s’affaiblir, mais au contraire les renforcer autant que possible », a déclaré l’ayatollah Khamenei, selon un communiqué publié sur son site.
« Pendant que des dirigeants des pays voisins fréquentent ceux du régime sioniste (Israël, NDLR) et boivent le café avec eux, les habitants de ces (mêmes) pays descendent dans la rue et scandent des slogans antisionistes comme lors de la Journée d’Al-Qods. Telle est la réalité dans la région aujourd’hui », a encore affirmé Ali Khamenei.
La Journée d’Al-Qods (Jérusalem, en arabe), décrétée par l’Iran en 1979, a lieu tous les ans lors du dernier vendredi du ramadan, le mois de jeûne musulman. À cette occasion, des manifestations de solidarité avec les Palestiniens ont lieu dans plusieurs pays arabes dont certains ont établi des relations avec Israël.
AFP