Dans une correspondance adressée le 9 mai 2022 au délégué régional du Travail et de la Sécurité sociale pour le Littoral, les représentants des employés de Bolloré Transport & Logistics Cameroun et de Socopao sollicitent l’avis et l’arbitrage du représentant local du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
Les salariés de Bolloré Africa Logistics et de sa filiale, la Société commerciale des ports africains (Socopao), ont contacté la déléguée régionale du travail et de la sécurité sociale de Douala concernant les conséquences pour eux de la cession des actifs de la multinationale à MSC.
L’objet de leur sollicitation, c’est l’arbitrage sur l’application de l’article 42 (1) du Code de Travail Camerounais qui stipule que « s’il survient une modification dans la situation juridique de l’employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation de fonds, mise en société, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel entrepreneur et le personnel de l’entreprise. Leur résiliation ne peut intervenir que dans les formes et aux conditions prévues par la présente section ».
Ces employés indiquent que malheureusement, leur correspondance datée du 1er Mars 2022 ayant pour objet « Respect des dispositions légales dans le cadre d’une éventuelle cession d’actions au Cameroun », adressée au Directeur Régional Golfe de Guinée de Bollore Transport & Logistique reste toujours sans aucune suite à ce jour malgré nos multiples interpellations pour éclairer les travailleurs que nous représentons.
journalducameroun