S’il existe dans le monde, un pays où les Instagrameurs, Youtubeurs et Blogueurs faussent le jeu de la monétisation, c’est bel et bien le Sénégal. Car tous les voies et moyens de dérapages mensongers sont bons pour avoir autant de vues et pour autant d’argent à travers les plateformes monétisées comme Youtube, Facebook, Instagram, etc.
La preuve par cette bande d’agresseurs de la Zone de captage que les éléments du Commissariat de police de Grand-Yoff ont démantelée. Dès que la nouvelle de leur arrestation est tombée, constate « Le Témoin » quotidien, certains youtubeurs se sont précipités pour faire circuler des photos d’archives (voleurs) de la gendarmerie, afin de les présenter comme étant les agresseurs au scooter de Grand-Yoff.
En un temps record, des millions d’internautes se sont partagé les images. Et le tour est joué ! De même que dans l’affaire du vol des câbles du Train Express Régional (Ter), où des Youtubeurs avaient mis en ligne des photos d’archives de voleurs arrêtés. En présentant ces malfaiteurs comme « ceux » du Ter, les youtubeurs ont réussi le coup malhonnête de gonfler artificiellement leur audience en vues. Que diriez-vous sur ces titres accrocheurs et sensationnels du genre : « Mohamed Salah insulte Sadio Mané », « Le match Sénégal/Egypte sera joué sur terrain neutre…», etc. Sans oublier les mises en scène d’agression, les querelles de ménage et les « barrages » créés toutes pièces entre invités et animateurs sur des plateaux de Télé-youtube.
Hélas, pour gagner leur vie sur Youtube, Facebook, et Instagram, les Sénégalais du Net s’adonnent à toutes sortes d’arnaques relatives à de fausses informations. Aujourd’hui, il y a de quoi donner raison au Président Macky Sall dans sa volonté de mettre fin aux dérives sur l’Internet.
Selon un expert des réseaux sociaux, seul l’Etat peut éradiquer le mal. « C’est difficile, mais pas impossible ! Pour y parvenir, l’Etat peut saisir Youtube, Facebook, Instagram, etc., pour les inviter à démonétiser les réseaux sociaux au Sénégal. Et certains pays ont réussi à le faire tout en épargnant les sites professionnels agrées et reconnus par le Code de la presse. Parce que c’est la course aux vues monétisées qui provoque les dérives et autres mises en scène sur les réseaux sociaux », explique cet ingénieur en informatique et expert en réseaux sociaux.
Le Témoin